Réalisateur, Scénariste, Directeur de la photographie, Monteur, Cadreur
Il obtient son bac en 1939 et s'inscrit à l'Académie Minière. Andrzej Munk voit ses études d'ingénieur interrompues par la guerre. Après celles-ci, il suit des études de droit, puis de cinéma à l'École nationale supérieure de cinéma et théâtre de Lodz en section prise de vue et mise en scène. Il y réalise son film de fin d'études L'Art des jeunes. Durant cette période, il travaille comme caméraman (opérateur) sur Illusions perdues (Silik Sternfeld, 1947) et Les Gardes-malades (Zofia Dwornik, 1948). Son diplôme d'opérateur et de mise en scène en poche en 1950, il travaille comme opérateur d'actualités pour la Polska Kronika Filmowa (PKF).
Après quelques courts métrages et documentaires qui reflètent sa vision sans fard des hommes au travail dans le système communiste (Destination Nowa Huta !, 1951 ; Carnets paysans, 1952 ; Le Poème symphonique 'Bajka' à l'usine, id. ;La Parole du cheminot, 1953 ; Les étoiles doivent briller, 1954). Son moyen-métrage Les Hommes de la croix bleue (1955), un docu-fiction qui retrace un épisode de l'occupation en Slovaquie, fut primé à la Mostra de Venise puis au Trento Film festival en 1955. Andrzej Munk prend ses distances avec le modèle dominant dès son premier long métrage, Un homme sur la voie (1956), qui remporte le prix du meilleur réalisateur au Festival international du film de Karlovy Vary en 1957. Refusant le schématisme, il s'attache aux problèmes des individus et fait une critique la plus objective possible des méthodes coercitives du régime stalinien. Ce goût du réel et une ironie douce-amère pénètrent à nouveau son deuxième film, Eroica (1957), composé de deux récits de guerre (l'insurrection de Varsovie en 1944, à laquelle il a participé ; la vie d'officiers polonais dans un camp de prisonniers en Allemagne). Il y dénonce le mythe de l'héroïsme officiel tout en menant une réflexion sur la liberté et la solitude. Les autorités polonaises, influencées par la déstalinisation, laissent cet anticonformiste s'exprimer. Dans le documentaire Promenade dans la vieille ville (1958), la caméra suit une fillette d'une dizaine d'année, prétexte à une balade dans le vieux Varsovie, tout en introduisant quelques éléments de fiction. C'est la bêtise et l'opportunisme qu'il dénonce non sans bouffonnerie avec De la veine à revendre (1960), avant de signer un chef-d'oeuvre inachevé :La Passagère (1961). Au même titre que Nuit et Brouillard d'Alain Resnais, ce film est considéré comme l'un des plus véridiques et poignants témoignages sur le régime concentrationnaire nazi. A travers la complicité apparente d'une victime et d'un bourreau, la responsabilité individuelle y est examinée avec une rare exactitude. Le cinéaste, alors considéré comme l'un des chefs de file du cinéma polonais, meurt pendant le tournage dans un accident de la route. Les dernières touches apportées au film par quelques-uns de ses amis dont le réalisateur Witold Lesiewicz ne nuisent en rien à l'équilibre de cette oeuvre exceptionnelle. Le film obtient une Mention spéciale et Le prix de la critique internationale (FIPRESCI) au Festival de Cannes en 1964.
Andrzej Munk réalise pour la télévision Wieczory Generalskie (1960), Arlekinada (1961), d'après une pièce de Terence Rattigan et Pasazerka (1960)
Il met en scène une pièce de George Bernard Shaw Wielki kram (La Charrette des pommes), au Théâtre Kameralny de Varsovie.
Au cours de la période 956-1961, il a été chargé de cours à l'Ecole nationale supérieur de cinéma et de théâtre de Lodz.
![]() | Kongres kombatantów | Andrzej Munk |
![]() | Sztuka Mlodych | Andrzej Munk |
![]() | Zaczelo sie w Hiszpanii | Andrzej Munk |
![]() | Kierunek Nowa Huta ! Destination Nowa Huta ! | Andrzej Munk |
![]() | Nauka blizej zycia | Andrzej Munk |
![]() | Pamietniki chlopów Carnets paysans | Andrzej Munk |
![]() | Poemat Symfoniczny 'Bajka' St. Moniuszki | Andrzej Munk |
![]() | Kolejarskie slowo La Parole du cheminot | Andrzej Munk |
![]() | Niedzielny poranek Un dimanche matin | Andrzej Munk |
![]() | Spacerek staromiejski Promenade dans la vieille ville | Andrzej Munk |
![]() | Polska kronika filmowa nr 52 A-B [Actualités polonaises 52] | Andrzej Munk |
![]() | Polska kronika filmowa nr 39 B [Actualités polonaises 39] | Andrzej Munk |
![]() | Sztuka Mlodych | Andrzej Munk |
![]() | Pamietniki chlopów Carnets paysans | Andrzej Munk |
![]() | Kolejarskie slowo La Parole du cheminot | Andrzej Munk |
![]() | Niedzielny poranek Un dimanche matin | Andrzej Munk |
![]() | Spacerek staromiejski Promenade dans la vieille ville | Andrzej Munk |
![]() | Nauka blizej zycia | Andrzej Munk |
![]() | Stracone zludzenia | Silik Sternfeld |
![]() | Pielegniarki | Zofia Dwornik |
![]() | Zaczelo sie w Hiszpanii | Andrzej Munk |
![]() | Gwiazdy musza plonac [Les Etoiles doivent briller] | Andrzej Munk, Witold Lesiewicz |
![]() | Blekitny krzyz [Les Hommes de la croix bleue] | Andrzej Munk |
![]() | Czlowiek na torze Un homme sur la voie | Andrzej Munk |
![]() | Eroica | Andrzej Munk |
![]() | Zezowate szczescie De la veine à revendre | Andrzej Munk |
![]() | Pasazerka La Passagère | Andrzej Munk |
![]() | Gwiazdy musza plonac [Les Etoiles doivent briller] | Andrzej Munk, Witold Lesiewicz |
![]() | Blekitny krzyz [Les Hommes de la croix bleue] | Andrzej Munk |
![]() | Czlowiek na torze Un homme sur la voie | Andrzej Munk |
![]() | Pasazerka La Passagère | Andrzej Munk |
![]() | Zezowate szczescie De la veine à revendre | Andrzej Munk |