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Gus Van Sant

Réalisateur, Scénariste, Producteur, Producteur exécutif, Monteur, Interprète, Mixeur, Adaptateur, Ingénieur du son, Producteur délégué


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Naissance
24 juillet 1952 à Louisville (Kentucky, Etats-Unis)
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Formation

L'enfance de Gus Van Sant est voyageuse : la famille parcourt les routes du Kentucky pour suivre un père fabriquant de vêtements et représentant de commerce. Ce premier contact avec le monde sur le mode du vagabondage marquera son cinéma, sillonné de routes et de traversées dans les paysages des États-Unis. Tout jeune, il peint et réalise des courts métrages artisanaux avec une caméra Super 8. En 1970, diplômé de la Rhode Island School of Design, Gus Van Sant devient assistant de production à Los Angeles. Après un séjour de deux ans à New York dans une agence de publicité, il s'installe en 1979 à Portland, dans l'Oregon, sa ville d'élection où il situera un grand nombre de ses longs métrages. Dans cette ville fortement connotée contre-culture, il se rapproche de plus en plus des marginaux et des minorités.

Carrière au cinéma

Fils spirituel de la Beat Generation, Gus Van Sant est l'auteur d'une oeuvre protéiforme, anticonformiste et qui aime à brouiller les pistes.
L'oeuvre de Gus Van Sant présente un caractère cyclique, constituée d'ensembles homogènes reliés par une forte unité stylistique. Ces cycles témoignent des postures différentes adoptées par le cinéaste dans des " allers-retours " entre l'industrie hollywoodienne et un " cinéma des marges ", marqué par un anticonformisme esthétique.
La " première époque " de Gus Van Sant est composée de quatre longs métrages qui ancrent le réalisateur au sein du cinéma indépendant américain. Ils présentent une proximité de thèmes (la jeunesse et la mort, la quête des origines), de dispositifs narratifs, une écriture visuelle très découpée, et une affirmation de l'identité homosexuelle. Mala noche (1985) décrit la relation impossible entre un jeune immigrant mexicain et un écrivain beatnik, Walt. Vient ensuite l'adaptation d'un roman " post-beatnik ", Drugstore Cowboy, en 1989. Le film est un road movie retraçant les pérégrinations d'une bande de jeunes drogués. Dans une mise en scène qui reflète l'instabilité de ses personnages, Gus Van Sant y dépeint la jeunesse non pas comme une énergie dépositaire d'avenir, mais comme une errance assortie d'un sentiment de perte. Contre toute attente, cette histoire de junkies remporte un grand succès public et permet à son auteur de revenir sur un projet inabouti, auquel il agrège une adaptation personnelle du Henry IV de Shakespeare : My Own Private Idaho (1991) est le récit de la passion exclusive et malheureuse d'un bourgeois en rupture de ban (Keanu Reeves) pour un orphelin narcoleptique (River Phoenix) dans les milieux de la prostitution à Portland. Le réalisateur mélange des acteurs reconnus et de jeunes prostitués qui racontent leurs expériences face caméra, dans des scènes proches du cinéma vérité, en rupture avec l'extrême stylisation du film. Even Cowgirls Get the Blues (1994), avec Uma Thurman, clôt la première phase de l'oeuvre de Gus Van Sant.
Tourné en 1995 avec Nicole Kidman en vedette, Prête à tout, une commande de la Columbia, ouvre un nouveau cycle. Gus Van Sant se rapproche de l'industrie hollywoodienne et enchaîne une série de quatre films dont la distribution et la facture classique sont en rupture avec ses opus précédents. Destinées à un large public, dotées d'importants budgets, ces oeuvres sont commandées et produites par les grands studios (Miramax, Columbia, Universal). Will Hunting (1997) et À la rencontre de Forrester (2000) sont deux films construits autour de la recherche d'une figure parentale de substitution, dans lesquels un jeune homme génial et pauvre, sans père, rencontre un homme âgé qui le révèle à lui-même. À ce cycle " hollywoodien " appartient aussi un film unique dans l'histoire du cinéma. Fasciné depuis longtemps par le film d'Hitchcock Psycho (1959), Gus Van Sant propose à Universal d'en réaliser un remake en couleurs. Son Psycho, tourné en 1998, est un remake au sens le plus littéral du mot, reproduisant la quasi-totalité du découpage hitchcockien. Mais Gus Van Sant détourne le concept de son acception hollywoodienne (la " mise au goût du jour " d'une oeuvre à des fins commerciales) pour placer son travail sur le terrain de l'art contemporain, conviant le spectateur à une expérience inédite. Le film sera un échec commercial.
La " troisième période " de Gus Van Sant est celle de la " Tétralogie de la mort ". Dégagé à la fois des conventions d'Hollywood et de l'influence du cinéma indépendant, le cinéaste entreprend une série d'expériences formelles radicales. Essais poétiques autour de l'adolescence, ces quatre films se distinguent par une structure narrative complexe (en forme de mosaïque ou de collage), une épure de la mise en scène allant de pair avec un effacement du récit, et une porosité avec des formes artistiques extérieures au cinéma. Dans Elephant (2002), inspiré de la fusillade de Columbine (Colorado) en 1999, Gus Van Sant filme, dans de longs travellings, les déambulations complexes d'adolescents dans un lycée-labyrinthe, avant le déclenchement de la tuerie. La caméra est très proche des acteurs, souvent filmés de dos. Certaines scènes sont vues plusieurs fois, sous des angles différents. Les sons d'ambiance combinés à des morceaux de musique concrète accentuent le caractère irréel de cet univers où le spectateur est dépourvu de repère spatial et temporel. Le film remporte la Palme d'or à Cannes en 2003. La même atmosphère énigmatique domine Gerry (2002) : deux hommes se perdent dans le désert, mais un seul en revient, après une longue errance. Last Days (2004) retrace les derniers jours de Blake, rock star introvertie, librement inspirée de la figure de Kurt Cobain, le chanteur du groupe Nirvana, qui s'est suicidé en 1994. Le film est une immersion dans le psychisme du personnage. Paranoid Park (2006) parachève ce cycle, avec sa chronologie déconstruite fondée sur la réminiscence, sa sophistication sonore, ses plans-leitmotivs qui composent une lancinante mosaïque.
Harvey Milk, biopic sur le premier homosexuel revendiqué élu à une fonction officielle aux États-Unis, assassiné en 1978, marque en 2008 le retour de Gus Van Sant vers une facture plus classique, et témoigne d'un souci nouveau de s'ancrer dans une réalité historique et d'exprimer des préoccupations politiques. Dans la même veine, Promised Land (2012) est un film engagé autour de la question de l'exploitation du gaz de schiste et de la crise financière aux États-Unis, dans lequel le cinéaste s'attache au cheminement moral du personnage joué par Matt Damon. En 2014, Gus Van Sant tourne Nos souvenirs, mélodrame sentimental qui met en scène un homme décidé à mourir qui va devoir aider un autre homme à survivre.

Autres activités

Gus Van Sant a multiplié les expériences artistiques. Sa première passion a été pour la peinture, mais il est aussi l'auteur d'un travail photographique important (dont une collection de photos intitulée 108 portraits) et d'un roman, Pink (paru en France en 2001), sur les coulisses gay du show business. Musicien de longue date, Gus Van Sant enregistre en 1983 un album de musique, 18 Songs About Golf. Il a également réalisé des vidéoclips pour de grands artistes comme David Bowie, Elton John, les Red Hot Chili Peppers et le groupe Hanson.

Prix

  • Mention Spéciale, 2013 au Berlinale. Internationale Filmfestspiele (Berlin) pour le film : Promised land
  • Meilleur réalisateur, 2008 au Boston Society of Film Critics Awards pour le film : Milk
  • Meilleur réalisateur, 2008 au San Francisco Film Critics Circle pour le film : Milk
  • Meilleur film étranger, 2004 au Syndicat Français de la Critique de Cinéma (Paris) pour le film : Elephant
  • Meilleur réalisateur, 2003 au Festival International du Film (Cannes)(Sélection officielle) pour le film : Elephant
  • Palme d'or, 2003 au Festival International du Film (Cannes) pour le film : Elephant
  • Palme d'or, 2003 au Festival International du Film (Cannes)(Sélection officielle) pour le film : Elephant
  • Mention Spéciale, 2002 au Torino Film Festival pour le film : Gerry
  • Plus mauvais Réalisateur, 1999 au Razzies - The Golden Raspberry Award Foundation pour le film : Psycho
  • Prix de la critique, 1991 au Festival du Cinéma Américain (Deauville) pour le film : My Own Private Idaho
  • Meilleur scénario, 1990 au NSFC Award - National Society of Film Critics Awards pour le film : Drugstore cowboy
  • Meilleur réalisateur, 1990 au NSFC Award - National Society of Film Critics Awards pour le film : Drugstore cowboy
  • Meilleur scénario, 1989 au New York Film Critics Circle Awards pour le film : Drugstore Cowboy
  • Meilleur scénario, 1989 au Los Angeles Film Critics Association Awards pour le film : Drugstore Cowboy
  • Meilleur scénario, 1989 au Film Independent Spirit Awards pour le film : Drugstore cowboy
  • Meilleur scénario, 1989 au New York Film Critics Circle Awards pour le film : Drugstore cowboy
  • Meilleur scénario, 1989 au Los Angeles Film Critics Association Awards pour le film : Drugstore cowboy

Ouvrages

  • Almost Shakespeare: Reinventing His Works for Cinema and Television / James R. Keller ; Leslie Stratyner. - Jefferson, N.C. : McFarland & Co., 2004
  • American movies 90 : Robert Altman, Francis Ford Coppola, Lawrence Kasdan, Jonathan Demme, Hal Hartley, Joel e Ethan Coen, Gus Van Sant, Quentin Tarantino / Benigni Manlio ; Fabio Paracchini. - Milano
  • Balade en songes, cimetière des illusions : Larry Clark et Gus Van Sant : regards croisés sur l'adolescence / Christophe Beney. - [S.l.] : [s.n.], 2004
  • Cine e imaginarios sociales : El cine postmoderno como experiencia de los límites (1990-2010) / Gérard Imbert. - Madrid : Cátedra, 2010
  • Conversations with Gus Van Sant / Mario Falsetto. - Lanham : Rowman & Littlefield, 2015
  • Directors Close Up : Interviews with Directors Nominated for Best Film by the Directors Guild of America / Jeremy Kagan. Lanham : The Scarecrow Press Inc., 2005
  • Esthétique de la mise en scène / René Prédal. Paris : Ed. Cerf, 2007
  • Gay Directors, Gay Films : Pedro Almodóvar, Terence Davies, Todd Haynes, Gus Van Sant, John Waters / Emanuel Levy. - New York : Columbia University Press 2015
  • Gus Van Sant / Alberto Morsiani. - Milano : Il Castoro Cinema, 2004
  • Gus Van Sant / Stéphane Bouquet, Jean-Marc Lalanne. - Paris : Cahiers du cinéma, 2009
  • Gus Van Sant : an unauthorized biography / by James Robert Parish. - New York: Thunder Mouth Press, 2001
  • Gus Van Sant : le cinéma entre les nuages / Édouard Arnoldy. - Crisnée (Belgique) : Yellow now ; [Le Kremlin-Bicêtre] : les Belles lettres, 2009
  • Gus Van Sant : l'indipendente che piace a Hollywood / Antonio Termenini. - Torre Boldone, Bergamo : Edizioni di Cineforum ; Pisa : ETS, 2004
  • Gus Van Sant : Looking for a Place Like Home / Christian Weber. - Berlin : Bertz + Fischer, 2014
  • Images des corps / corps des images au cinéma / sous la direction de Jérôme Game ; avec les contributions de Vincent Amiel, Martine Beugnet, Nicole Brenez... [et al.]. - Lyon : ENS éd., 2010
  • Le cinéma américain face à ses mythes : une foi incrédule / Resp. Christian Gutleben. - Paris : L'Harmattan, 2012
  • Le regard détaché au cinéma : Une non-analyse des films d'Andreï Tarkovski, d'Alexandre Sokourov et de Gus Van Sant / Arthur Môlard. - Berlin : Editions univesitaires européennes, 2012
  • Memory and Imagination in Film. Scorsese, Lynch, Jarmusch, Van Sant / Patrizia Lombardo. - Londres : Palgrave Macmillan, 2014
  • Minimalism and art-cinema narration in Gus Van Sant's Gerry, Elephant, and Last Days / Matthew John Alberhasky. - Thesis (M.A.)--Iowa State University, 2006
  • Music, Sound and Filmmakers: Sonic Style in Cinema James Wierzbicki. - New York : Routledge, 2012
  • New Punk Cinema / Nicholas Rombes. - Edinburgh : Edinburgh University Press, 2005
  • Ozu à présent / sous la direction de Diane Arnaud et Mathias Lavin ; préface de David Bordwell ; [contributions de Frédérique Berthet, et al.] ; [traductions de Laurence Lenglet et al.]. - Paris : G3J
  • Projections 1 : a forum for film-makers [Biographie] / ed. by John Boorman and Walter Donohue . - London ; Boston : Faber and Faber, 1992
  • Realism of the Senses in World Cinema : The Experience of Physical Reality / Tiago De Luca. - Londres ; New York : I.B. Tauris, 2013
  • Road movie, USA / Bernard Benoliel, Jean-Baptiste Thoret. - Paris : Hoëbeke, 2011
  • The Gus Van Sant Touch. A Thematic Study - Drugstore Cowboy, Milk and Beyond / Justin Vicari. - Jefferson : McFarland, 2012

Périodiques

  • 24 Images, n° 217, juin-juillet 2006. André Roy, "Gus Van Sant: trois manières d'être libre"
  • Amante Cine (El), vol. 12 n° 135, juillet 2003. Mark Peranson, "El hombre elefante"
  • American Cinematographer, vol. 89, n° 12, décembre 2008. Jean Oppenheimer, "A high price for progress"
  • Avant-Scène Cinema (L'), n° 525, octobre 2003. Karine Cohen, "Entretien avec Gus Van Sant: Elephant"
  • Cahiers du cinéma, n° 625, juillet-août 2007. Stéphane Delorme, "Halte au sublime"
  • Cahiers du cinéma, n° 627, octobre 2007. Emmanuel Burdeau , "Le cinéma du dehors"
  • Cahiers du cinéma, n° 666, avril 2011. David Ehrenstein, "Un Idaho encore plus privé"
  • Cahiers du cinéma, n° 673, décembre 2011. Joachim Lepastier, "Gus le Boss"
  • Cahiers du cinéma, nº 443-444, mai 1991. "20 [vingt] cinéastes pour l'an 2001"
  • Cahiers du cinéma, nº 451, janvier 1992. Vincent Ostria ; Laurence Giavarini, "Gus Van Sant, un cinéaste de Portland"
  • Cahiers du cinéma, nº 462, décembre 1992. Camille Nevers ; Thierry Jousse, "My own private cinema : Entretien avec Gus Van Sant"
  • Cahiers du cinéma, nº 577, mars 2003. Jean-Marc Lalanne, "Gus Van Sant : localisation zéro"
  • Cahiers du cinéma, nº 579, mai 2003. Olivier Joyard ; Jean-Marc Lalanne, "Interview : Gus Van Sant"
  • Cahiers du cinéma, nº 616, octobre 2006. Stéphane Delorme ; Emmanuel Burdeau, "Fil du temps : Rencontre avec Gus Van Sant"
  • Cahiers du cinéma, nº 627, octobre 2007. Emmanuel Burdeau, "Le cinéma du dehors"
  • Cahiers du cinéma, nº 666, avril 2011. David Ehrenstein. "Un Idaho encore plus privé"
  • Cahiers du cinéma, nº 673, décembre 2011. Joachim Lepastier. "gus le Boss"
  • Caimán Cuadernos de Cine, n° 15, avril 2013. Carlos Losilla, "Las apariencias engañan"
  • Caimán Cuadernos de Cine, n° 15, avril 2013. Eulália Iglesias, "Quién es el jefe aquí ?"
  • Chaplin, vol. 33 n° 6, 1991. P. Loewe, "Gayfilmvagen"
  • Cineforum, vol. 40 n° 393, avril 2000. Alessandra Di Luzio, "Un regista indisciplinato: my own private cinema"
  • Cineforum, vol. 43 n° 430, décembre 2003. Antonio Termenini, "Overlook high school"
  • Cineforum, vol. 45 n° 446, juillet 2005. Alberto Morsiani, "L'alterità inabitabile: the latest Van Sant"
  • Cineforum, vol. 69, n° 482, mars 2009. Antonio Terminini, "L'energia e l'equilibrio: intervista a Gus Van Sant"
  • Cinema Papers, n° 80, août 1990. Paul Harris, "G. Van S. discusses "Drugstore cowboy" and future projects"
  • CinémAction, n° 121, octobre 2006
  • Dirigido por..., n° 15, octobre 2011. Gabriel Lerman, "Gus Van Sant"
  • Dirigido por..., n° 432, avril 2013. "Gus Van Sant: fuera y dentro de Hollywood"
  • Eclipses, n° 41, janvier 2006
  • EPD Film, vol. 21 n° 4, avril 2004. Hans Schifferle, "Fragmente der Sehnsucht: eine Passage durch das Kino von Gus Van Sant"
  • Film a Doba, vol. 36 n° 8, août 1990. Libushe Hofmanová, "Kovboj dragstoru"
  • Film Comment, vol. 27 n° 5, septembre-octobre 1991. Donald Lyons, "Gus Van Sant: Lawless as Snow-flake, Simple as Grass"
  • Film Comment, vol. 35 n° 2, mars-avril 1999. Christopher Kelly, "The unbearable lightness of gay movies"
  • Film Comment, vol. 39 n° 5, septembre-octobre 2003. Amy Taubin, "Part of the problem"
  • Film Criticism, n° 29, 2004. Janet Staiger, "Authorship studies and Gus Van Sant"
  • Film en Televisie, n° 553, juin 2005. Ivo De Kock, "Gus Van Sant: visueel dichter verlaat platgetreden paden./ 20 jaar tussen avant-garde en Hollywood"
  • Film Journal, vol. 1 n° 5, 2003. Kaizaad Kotwal, "An Interview with Gus Van Sant"
  • Filmcritica, vol. 29 n° 1, 2004
  • Filmcritica, vol. 43 n° 424, avril 1992. Peter Brunette, "Incontro con Gus Van Sant"
  • Filmkultura, vol. 28 n° 3, 1992. Tibor Hirsch, "A buntudat fuggetlenjei"
  • Interview, janvier 1998
  • Kino, vol. 27 n° 308-309, février-mars 1993. Maria Golebiewska, "Antybohaterowie Van Santa"
  • Kino, vol. 37 n° 434-435, juillet-août 2003. Iwona Cegielkówna, "Van Sant w podrózy (nie)sluzbowej"
  • Kino, vol. 38 n° 444, mai 2004. Andrzej Kolodynski, "Reflections on the work of director Gus Van Sant"
  • Kosmorama, vol. 38 n° 202, hiver 1992. Dan Nissen, "Gus Van Sants uskyldige outsidere"
  • Mother Jones, vol. 16 n° 5, septembre-octobre 1991. Adam Block, "Sex & Drugs"
  • Positif H.S., mai 2007
  • Positif, n° 372, février 1992. Olivier De Bruyn, "Gus Van Sant. On the road"
  • Positif, n° 483, mai 2001
  • Positif, n° 513, novembre 2003. Philippe Rouyer, "Gus Van Sant"
  • Première, n° 252, mars 1998
  • Première, n° 320, octobre 2003. "Entretien : Gus Van Sant"
  • Première, n° 434, avril 2013
  • Screen International, n° 1423, 1 octobre 2003. "Interview : Gus Van Sant"
  • Screen International, n° 1425, 15 octobre 2003. "Interview : Gus Van Sant"
  • Sight and Sound, vol. 1 n° 9, janvier 1992. "Interview + Filmographie"
  • Sight and Sound, vol. 11 n° 3, mars 2001. Shawn Levy, "Portland's butterfly"
  • Sight and Sound, vol. 14 n° 2, février 2004. S.F. Said, "Shock corridors"
  • Sight and Sound, vol. 15 n° 9, septembre 2005. Amy Taubin ; Stephen Dalton, "Blurred exit"
  • Sight and Sound, vol. 17 n° 8, août 2007. "Interview : Gus Van Sant"
  • Sight and Sound, vol. 3 n° 12, décembre 1993. "The business"
  • Sight and Sound, vol.19, n° 2, février 2009.Nicolas Rapold, "Come with us"
  • Simulacres, n° 2, février 2000. "Entretien : Gus Van Sant"
  • SoFilm, n° 9, avril 2013
  • Time Out, n° 1127, 25 mars 1992. Alex McGregor, "Phoenix rising./ Patron Sant"
  • Time Out, n° 1272, 4 janvier 1995. Tom Charity, "Sant or sinner"
  • Vertigo, n° 35, 2009. Patrick Straumann, "Prénom Blake: Last Days, Gus Van Sant, 2005"
  • Vertigo, n° 40, été 2011. Marcos Uzal, "L'impensable"
  • Vertigo, n° 8, printemps-été, 2005. Christopher Doyle, "The eyes have it"

Liens Internet

Courts métrages

en tant que : Réalisateur

1967Fun With a Bloodroot Gus Van Sant
1971Happy Organ (The) Gus Van Sant
1972Little Johnny Gus Van Sant
19731/2 of a Telephone Conversation Gus Van Sant
1975Late Morning Start Gus Van Sant
1978 Discipline of DE (The) Gus Van Sant
1981Alice in Hollywood Gus Van Sant
1982Junior Gus Van Sant
1982My Friend Gus Van Sant
1983Where'd She Go Gus Van Sant
1984My New Friend Gus Van Sant
1984Nightmare Typhoon Gus Van Sant
1984Switzerland Gus Van Sant
1985Ken Death Gets out of Jail Gus Van Sant
1986Five Ways to Kill Yourself Gus Van Sant
1987Five Naked Boys and a Gun Gus Van Sant
1991Flea Sings Gus Van Sant
1991 Thanksgiving Prayer Gus Van Sant
1996 Ballad of the Skeletons Gus Van Sant
1996Color of a Brisk and Leaping Day Gus Van Sant
1996Four Boys in a Volvo Gus Van Sant
2000Dewitt Clinton Choir Gus Van Sant
2000Easter Gus Van Sant
2001Smoking Man Gus Van Sant
2005 Paris, je t'aime : Le Marais Gus Van Sant

en tant que : Scénariste

1978 Discipline of DE (The) Gus Van Sant
1991 Thanksgiving Prayer Gus Van Sant
1996 Ballad of the Skeletons Gus Van Sant
2005 Paris, je t'aime : Le Marais Gus Van Sant

en tant que : Producteur

1978 Discipline of DE (The) Gus Van Sant
1991 Thanksgiving Prayer Gus Van Sant

en tant que : Monteur

1978 Discipline of DE (The) Gus Van Sant

Longs métrages

en tant que : Réalisateur

1985 Mala noche Gus Van Sant
1987Bob Gus Van Sant
1989 Drugstore Cowboy Gus Van Sant
1990 My Own Private Idaho Gus Van Sant
1994 Even Cowgirls Get the Blues Gus Van Sant
1995 To Die for
Prête à tout
Gus Van Sant
1997 Good Will Hunting
Will Hunting
Gus Van Sant
1998 Psycho Gus Van Sant
2000 Finding Forrester
A la rencontre de Forrester
Gus Van Sant
2002 Elephant Gus Van Sant
2002 Gerry Gus Van Sant
2004 Last Days Gus Van Sant
2005 Paris, je t'aime Olivier Assayas, Frédéric Auburtin, Emmanuel Benbihy, [etc.]
2006 Chacun son cinéma Theo Angelopoulos, Bille August, Olivier Assayas, [etc.]
2006Chacun son cinéma : Premier baiser Gus Van Sant
2006 Paranoid Park Gus Van Sant
2008Huit Wim Wenders, Jane Campion, Gus Van Sant, [etc.]
2008Huit : Mansion on the hill Gus Van Sant
2008 Milk
Harvey Milk
Gus Van Sant
2009 Restless Gus Van Sant
2012My Own Private River James Franco, Gus Van Sant
2012 Promised Land Gus Van Sant
2014 Sea of Trees (The)
Nos souvenirs
Gus Van Sant
2017 Don't Worry, He Won't Get Far on Foot Gus Van Sant

en tant que : Scénariste

1989 Drugstore Cowboy Gus Van Sant
1990 My Own Private Idaho Gus Van Sant
1994 Even Cowgirls Get the Blues Gus Van Sant
2002 Elephant Gus Van Sant
2002 Gerry Gus Van Sant
2004 Last Days Gus Van Sant
2006 Paranoid Park Gus Van Sant
2017 Don't Worry, He Won't Get Far on Foot Gus Van Sant

en tant que : Auteur de l'oeuvre originale

2017 Don't Worry, He Won't Get Far on Foot Gus Van Sant

en tant que : Adaptateur

1985 Mala noche Gus Van Sant

en tant que : Producteur

1985 Mala noche Gus Van Sant
1998 Psycho Gus Van Sant

en tant que : Producteur délégué

2010 Howl Rob Epstein, Jeffrey Friedman

en tant que : Producteur exécutif

1990 My Own Private Idaho Gus Van Sant
1994 Even Cowgirls Get the Blues Gus Van Sant
1995 Kids Larry Clark
2003 Tarnation Jonathan Caouette
2012 Promised Land Gus Van Sant

en tant que : Ingénieur du son

1979 Property Penny Allen

en tant que : Mixeur

1997 Good Will Hunting
Will Hunting
Gus Van Sant
2000 Finding Forrester
A la rencontre de Forrester
Gus Van Sant

en tant que : Monteur

1985 Mala noche Gus Van Sant
1994 Even Cowgirls Get the Blues Gus Van Sant
2002 Elephant Gus Van Sant
2002 Gerry Gus Van Sant
2004 Last Days Gus Van Sant
2006 Paranoid Park Gus Van Sant
2017 Don't Worry, He Won't Get Far on Foot Gus Van Sant

en tant que : Interprète

1990 My Own Private Idaho Gus Van Sant
2001 Jay and Silent Bob Strike Back
Jay et Bob contre-attaquent
Kevin Smith
2004 Last Days Gus Van Sant
2007T'as de beaux yeux, chéri André Schäfer
2012 Canyons (The) Paul Schrader
2017 Don't Worry, He Won't Get Far on Foot Gus Van Sant