Directeur de la photographie, Cadreur, Décorateur
Alain Douarinou fait ses débuts comme assistant-opérateur auprès de Nicolas Hayer et de Christian Matras. En 1934, il effectue la photographie de Cartouche de Jacques Daroy. Il travaille bénévolement sur La vie est à nous (1936) et La marseillaise (1938), tous deux de Jean Renoir. Prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale, il réapparaît en 1946 sur Le 6 juin à l'aube de Jean Grémillon. Il effectue la photographie ainsi que le cadrage pour de nombreux réalisateurs dont Jean Delannoy pour La symphonie pastorale (1946), René Clair pour Le silence est d'or (1947) ou Henri-Georges Clouzot (1957) pour Les espions. C'est en travaillant avec Max Ophüls que Douarinou réalise des mouvements de caméra et des plans qui restent célèbres grâce à une caméra attachée sur une gigantesque grue. Ne lésinant pas sur les moyens, il fait partie des rares opérateurs à travailler avec des équipements lourds, comme pour les grands mouvements à la grue dans Le plaisir (1952) d'Ophuls.