Producteur, Producteur exécutif, Réalisateur, Producteur associé, Interprète
Diplômé de l'université de New York, Stanley Kramer écrit des nouvelles dont l'une est publiée dans le journal humoristique NYU Nedley. Il part alors pour Hollywood à la recherche d'un emploi de rédacteur et est embauché comme machiniste à la Metro-Goldwyn-Mayer (MGM). Il passe ensuite au département des recherches du studio puis s'initie au montage, pour lequel il se révèle très doué. Il quitte la MGM lorsqu'il vend son premier scénario à la Columbia. Il est alors scénariste pour ce studio, mais aussi pour la radio et pour des films publicitaires. Il retourne à la MGM qui a acheté une de ses adaptations radiophoniques. Il assiste David Loew, producteur de So ends our night (1941) de John Cromwell, puis s'associe avec lui pour la production de The moon and six pence (1942) d'Albert Lewin. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il réalise des courts-métrages de propagande.
En 1948, Stanley Kramer produit son premier film, So this is New York de Richard Fleischer, pour Entreprise Picture. Il crée sa propre maison de production, Screen Plays Corporation, pour laquelle il produit une série de films dans les années 1950. En 1949, The champion de Mark Robson est un succès. Stanley Kramer montre dès ses débuts son aptitude et son flair à déceler de grands acteurs. Ainsi, The champion révèle Kirk Douglas et C'étaient des hommes (1950) de Fred Zinnemann, Marlon Brando. Ses choix de metteurs en scène sont toujours pertinents, notamment avec Zinnemann ou Benedek. Le producteur se diversifie rapidement. Il signe un célèbre western de l'histoire du cinéma, Le train sifflera trois fois (1952) de Fred Zinnemann. Comme producteur associé à la Columbia, Stanley Kramer remporte moins de succès. On retient néanmoins Ouragan sur le Caine (1954) d'Edward Dmytryk, portrait d'un commandant de bord paranoïaque et lâche, ou la comédie musicale et fantastique Les cinq mille doigts du docteur T (1953) de Roy Rowland. En 1955, il reprend totalement son indépendance. Ses films sont alors distribués par la United Artists. Après une série de films sans succès, il se lance dans des productions solennelles, véhiculant des messages sur les thèmes difficiles de l'époque. Il réalise ainsi une plaidoirie contre le racisme, La chaîne (1958), épopée de deux évadés, l'un blanc, l'autre noir, symboliquement liés par une chaîne. Le film reçoit une pluie de nominations aux oscars. Inherit the wind (1961) s'attaque au sujet épineux de l'enseignement du darwinisme dans les universités américaines au siècle dernier, en proie à la violente opposition des religieux. Dans Jugement à Nuremberg (1962), Stanley Kramer propose une vision nette et courageuse du nazisme. RPM (1970) retrace les émeutes étudiantes des années 1960. Il sait aussi faire dans le comique comme il le prouve avec Un monde fou, fou, fou (1963). Son dernier film, Le principe des dominos (1976), est un thriller qui lui vaut l'estime de ses pairs.
1955 | Not As a Stranger Pour que vivent les hommes | Stanley Kramer |
1956 | Pride and the Passion (The) Orgueil et passion | Stanley Kramer |
1958 | Defiant Ones (The) La Chaîne | Stanley Kramer |
1959 | Inherit the Wind Procès de singe | Stanley Kramer |
1959 | On the Beach Dernier rivage | Stanley Kramer |
1961 | Judgment at Nuremberg Jugement à Nuremberg | Stanley Kramer |
1962 | It's a Mad Mad Mad Mad World Un monde fou, fou, fou | Stanley Kramer |
1964 | Ship of Fools La Nef des fous | Stanley Kramer |
1967 | Guess Who's Coming to Dinner Devine qui vient dîner | Stanley Kramer |
1968 | Secret of Santa Vittoria (The) Le Secret de Santa Vittoria | Stanley Kramer |
1969 | R.P.M. | Stanley Kramer |
1971 | Bless the Beasts and the Children | Stanley Kramer |
1972 | Oklahoma Crude L'Or noir de l'Oklahoma | Stanley Kramer |
1976 | Domino Principle (The) La Théorie des dominos | Stanley Kramer |
1979 | Runner Stumbles (The) | Stanley Kramer |
1948 | So This Is New York | Richard Fleischer |
1949 | Champion | Mark Robson |
1949 | Home of the Brave La Demeure des braves | Mark Robson |
1949 | Men (The) C'étaient des hommes | Fred Zinnemann |
1950 | Cyrano de Bergerac | Michael Gordon |
1951 | Death of a Salesman Mort d'un commis voyageur | Lazslo Benedek |
1951 | Fourposter (The) Le Ciel de lit | Irving Reis |
1951 | High Noon Le Train sifflera trois fois | Fred Zinnemann |
1952 | Eight Iron Men | Edward Dmytryk |
1952 | Happy Time (The) Sacré printemps | Richard Fleischer |
1952 | Juggler (The) Le Jongleur | Edward Dmytryk |
1952 | My Six Convicts Mes six forçats | Hugo Fregonese |
1953 | Caine Mutiny (The) Ouragan sur le Caine | Edward Dmytryk |
1953 | Five Thousand Fingers of Dr T. (The) Les Cinq mille doigts du docteur T. | Roy Rowland |
1953 | Member of the Wedding | Fred Zinnemann |
1953 | Wild One (The) L'Equipée sauvage | Lazslo Benedek |
1955 | Not As a Stranger Pour que vivent les hommes | Stanley Kramer |
1956 | Pride and the Passion (The) Orgueil et passion | Stanley Kramer |
1958 | Defiant Ones (The) La Chaîne | Stanley Kramer |
1959 | Inherit the Wind Procès de singe | Stanley Kramer |
1959 | On the Beach Dernier rivage | Stanley Kramer |
1961 | Judgment at Nuremberg Jugement à Nuremberg | Stanley Kramer |
1962 | A Child Is Waiting Un enfant attend | John Cassavetes |
1962 | It's a Mad Mad Mad Mad World Un monde fou, fou, fou | Stanley Kramer |
1962 | Pressure Point | Hubert Cornfield |
1963 | Invitation to a Gunfighter Le Mercenaire de minuit | Richard Wilson |
1964 | Ship of Fools La Nef des fous | Stanley Kramer |
1967 | Guess Who's Coming to Dinner Devine qui vient dîner | Stanley Kramer |
1968 | Secret of Santa Vittoria (The) Le Secret de Santa Vittoria | Stanley Kramer |
1969 | R.P.M. | Stanley Kramer |
1971 | Bless the Beasts and the Children | Stanley Kramer |
1972 | Oklahoma Crude L'Or noir de l'Oklahoma | Stanley Kramer |
1976 | Domino Principle (The) La Théorie des dominos | Stanley Kramer |
1940 | So Ends Our Night | John Cromwell |
1942 | Moon and Sixpence (The) | Albert Lewin |
1951 | Sniper (The) L'Homme à l'affût | Edward Dmytryk |
1977 | Once Upon a Time Is Now : The Story of Princess Grace | Kevin Billington |