Formation
Serge Bourguignon est diplômé de l'IDHEC en 1952, après avoir été peintre et sculpteur. Il est assistant réalisateur sur Les Enfants terribles (Jean-Pierre Melville, 1950) et Capitaine Ardant (André Swobada, 1951).
Carrière au cinéma
A partir de 1952, Serge Bourguignon réalise des documentaires géographiques et des courts métrages diffusés dans les circuits de conférences. Il part ainsi pour plusieurs pays d'Asie, dont il rapporte notamment Bornéo (1954), Démons et merveilles de Bali (id.), Sikkim, terre secrète (1956), Jeune patriarche (id.), Le montreur d' ombres (1960), et Le Sourire (1958), qui remporte la Palme d'or du court métrage au festival de Cannes. Il signe ensuite son premier long métrage, Cybèle ou Les Dimanches de Ville-d'Avray (1962), librement adapté d'un roman de Bernard Eschasseriaux, qui divise la critique. Ce drame très sentimental remporte un grand succès populaire, qui gagne même les Etats-Unis. Le film remporte le Golden Globe et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1963. Après ce film culte, un studio américain confie au réalisateur un confortable budget et lui laisse une entière liberté ; cela donne The Reward - La Récompense (1965), western psychologique avec Max von Sydow, considéré comme un échec. Sa carrière semble marquer un arrêt définitif avec A coeur joie (1967), l'histoire d'une cover-girl interprétée par Brigitte Bardot. Tourné sur trois, continents, Mon royaume pour un cheval (1978) est un hymne aux chevaux, à l'instinct de liberté de l'ouest américain à l'Afghanistan, et fait aussi le portrait de cavaliers qui tous partagent le même amour du cheval. Après cet ultime documentaire Serge Bourguignon décide de mettre un terme à sa carrière.
Prix
- Meilleur réalisateur, 1963 au Victoires du Cinéma Français pour le film : Cybèle ou Les Dimanches de Ville-d'Avray