Formation
Responsable à quinze ans du ciné-club de sa ville, Maurice Dugowson prépare le concours d'entrée à l'IDHEC avant d'être recruté directement par le réalisateur Norbert Carbonneaux comme assistant pour Candide et La gamberge. Il poursuit son apprentissage en tant que réalisateur de grands reportages et de variétés pour la télévision.
Carrière au cinéma
Maurice Dugowson devient réalisateur pour le cinéma à la fin des années 1970, mettant en scène successivement Lilly, aime-moi (1975), F. comme Fairbanks (1976) et Au revoir, à lundi (1979). Fin technicien, il adapte avec brio son savoir-faire télévisuel aux contraintes du grand écran, manipulant en expert le jeu des regards et l'expression des visages. Ses premiers films tentent d'aborder par l'humour et la délicatesse des problèmes de fond de la société, autour d'un petit groupe de personnages centraux. Ainsi, dans F. comme Fairbanks, son seul film primé (au Festival de Berlin en 1976), il conte les errances d'un jeune chômeur, incarné par Patrick Dewaere, incapable de s'extirper des rigueurs de son univers quotidien et d'embrasser la carrière d'acteur à laquelle on le destine. Les derniers films de Maurice Dugowson connaissent moins de succès, plongeant dans un univers plus sombre (Sarah, 1983 ; La poudre aux yeux, 1995) ou relevant plus du documentaire biographique (El Che, 1997) que de la véritable fiction.
Autres activités
Maurice Dugowson mène une brillante carrière de réalisateur à la télévision, où il obtient le Sept d'Or du meilleur réalisateur de direct en 1985 pour l'émission Droit de réponse animée par Michel Polac. Il est à l'origine du succès commercial de Chantons en coeur, l'adaptation télévisuelle d'un roman de James Hadley Chase. Il est le scénariste de la plupart des films qu'il a portés sur le grand écran.