A quatorze ans, Paul Préboist est jockey d'obstacles. Pendant la guerre, il est guichetier à la Sécurité sociale. Il se produit déjà dans les brasseries marseillaises et les hôpitaux en pastichant les chansons de Fernandel et de Noël-Noël. A l'invitation d'Henri Crémieux, il s'installe à Paris où il suit les cours de la rue Blanche puis se produit au théâtre et au cabaret.
Paul Préboist débute au cinéma comme cascadeur dans des films de cape et d'épée (Cadet Rousselle, 1954, d'André Hunebelle). Il se spécialise plus tardivement dans les rôles de valet de comédie, de paysans madrés et d'idiots du village. Il tourne dans de nombreuses comédies et se révèle particulièrement à son aise dans l'ombre des grands comiques, notamment avec Fernand Reynaud (Le Sicilien, 1958, de Pierre Chevalier) ou Louis de Funès (La Grande Vadrouille, 1966, de Gérard Oury). Il prend une certaine envergure en acolyte de Michel Simon dans La Maison (1970) de Gérard Brach. Pierre Richard et Jean Yanne savent utiliser sa mine drolatique et son accent provençal respectivement dans Le Distrait (1970) et dans Les Chinois à Paris (1973). Claude Lelouch, qui, tout comme Jerry Lewis, tient ce comique en haute estime, lui donne ses deux derniers rôles dans Il y a des jours... et des lunes (1989) et La Belle Histoire (1991).
Paul Préboist mène en parallèle une carrière au cabaret, où il interprète des one-man-show.
Sa participation aux émissions télévisées de l'animateur Patrick Sébastien lui permet de prolonger sa popularité.
1971 | Avocat (L') | Paul Préboist |
1973 | Borgnes sont rois (Les) | Edmond Séchan |
1975 | Table (La) | Eric Brach |
1982 | Pays des bleus (Le) | Isabelle Genieis |