Réalisateur, Scénariste, Interprète, Producteur, Costumier
L'apprentissage du cinéma, Sofia Coppola le fait bien sûr au sein de sa famille. Ses premiers souvenirs d'enfance remontent au tournage d'Apocalypse now, que réalise son père. Alors qu'elle n'a pas un an on la voit dans la scène du baptême du Parrain (1971). La jeune Sofia fait ensuite quelques apparitions dans les films paternels. Puis la jeune femme débute des études d'arts plastiques, et travaille dans la mode. En 1998, elle s'essaie à la réalisation avec le court métrage Lick the star.
La même année Sofia Coppola s'attaque à la réalisation d'un long métrage, le très esthétique et très abouti Virgin Suicides (1998). Ce premier essai est transformé : le film est sélectionné au festival de Cannes pour la Quinzaine des réalisateurs. Adapté du roman éponyme de Jeffrey Eugenides, le film montre un réel talent de mise en scène et de direction d'acteurs, en évitant tous les pièges et poncifs des "teen-movies". Sofia Coppola plonge dans l'intimité de la famille Lisbon, dans les années 70, entre des parents répressifs et puritains et leurs cinq filles mystérieuses et séduisantes qui finissent par se donner la mort. Son ambiance pesante, mortifère et fascinante, au son d'une BO très "french touch", fait contempler la fragilité adolescente, le poids des conventions et la solitude des êtres.
Une solitude dont la thématique est poussée à l'extrême dans le deuxième long métrage de Sofia Coppola : Lost in translation (2003), ou l'histoire d'une rencontre improbable entre deux Américains à Tokyo, un acteur de cinquante ans un peu déboussolé et une jeune mariée qui a suivi son mari photographe. Les deux vont apprendre à se connaître le temps de quelques jours ; Bill Murray et Scarlett Johansson portent un film en apesanteur, comme hors du temps, où le focus d'une rencontre brise l'anonymat et le vide des vies occidentales. Le film est un succès, il fait de Sofia Coppola l'un des espoirs les plus prometteurs d'une nouvelle génération de réalisateurs américains, et lui vaut une palette de récompenses.
Deux ans plus tard, en 2005, Sofia Coppola met largement à contribution le coktail de ses influences rock dans le sulfureux et bouillonnant Marie-Antoinette ; le regard iconoclaste qu'elle jette sur le mythe français suscite la controverse. Sa Marie-Antoinette, haute en couleurs, légère et romanesque, son Versailles qui danse sur une BO pop-rock, font de ce film un ovni mais qui sera bien reçu et lance même une "marie-antoinette mania". Après ce film à gros budget et grand spectacle, la réalisatrice change d'univers et choisit à nouveau de surprendre de façon minimaliste une impression, une atmosphère plutôt qu'une histoire : celle du Los Angeles où les stars traînent leur ennui. On y rencontre une star en perte de popularité, qui reçoit la visite de sa fille de 11 ans ; la plus immature de deux figures n'est pas celle que l'on croit, et le père pourrait bien comprendre la vacuité de son existence aux côtés de cette petite fille sérieuse dont on devine qu'elle pourrait peut-être être une évocation de la jeune Sofia... Somewhere, qui est un exercice de style par sa lenteur et ses plan fixes, reçoit le Lion d'Or à Venise.
Avant de se lancer dans la mise en scène, Sofia Coppola s'essaie à la photographie et au stylisme avec sa propre ligne : Milk Fed.
En 2010, elle met en scène l'opéra de Puccini, Manon Lescaut, avec Roberto Alagna, pour le théâtre de Montpellier.
1996 | Bed, Bath and Beyond | Sofia Coppola, Andrew Durham, Ione Skye |
1998 | Lick the Star | Sofia Coppola |
1998 | Lick the Star | Sofia Coppola |
1998 | Lick the Star | Sofia Coppola |
1999 | Torrance Rises | Lance Bangs, Spike Jonze, The Torrance Community Dance Group |
1984 | Frankenweenie | Tim Burton |
1999 | Torrance Rises | Lance Bangs, Spike Jonze, The Torrance Community Dance Group |
1998 | Virgin Suicides | Sofia Coppola |
2003 | Lost in Translation | Sofia Coppola |
2005 | Marie-Antoinette | Sofia Coppola |
2009 | Somewhere | Sofia Coppola |
2012 | Bling Ring (The) | Sofia Coppola |
2016 | Beguiled (The) Les Proies | Sofia Coppola |
2019 | On the Rocks | Sofia Coppola |
1989 | New York Stories : Life Without Zoe New York stories : La vie sans Zoe | Francis Ford Coppola |
1998 | Virgin Suicides | Sofia Coppola |
2003 | Lost in Translation | Sofia Coppola |
2005 | Marie-Antoinette | Sofia Coppola |
2009 | Somewhere | Sofia Coppola |
2012 | Bling Ring (The) | Sofia Coppola |
2016 | Beguiled (The) Les Proies | Sofia Coppola |
2003 | Lost in Translation | Sofia Coppola |
2005 | Marie-Antoinette | Sofia Coppola |
2009 | Somewhere | Sofia Coppola |
2012 | Bling Ring (The) | Sofia Coppola |
2016 | Beguiled (The) Les Proies | Sofia Coppola |
1989 | New York Stories : Life Without Zoe New York stories : La vie sans Zoe | Francis Ford Coppola |
1990 | Spirit of '76 (The) | Lucas Reiner |
1989 | New York Stories : Life Without Zoe New York stories : La vie sans Zoe | Francis Ford Coppola |
1971 | Godfather (The) Le Parrain | Francis Ford Coppola |
1973 | Godfather : Part Two (The) Le Parrain, deuxième partie | Francis Ford Coppola |
1982 | Outsiders (The) | Francis Ford Coppola |
1982 | Rumble Fish Rusty James | Francis Ford Coppola |
1983 | Cotton Club (The) | Francis Ford Coppola |
1986 | Peggy Sue Got Married Peggy Sue s'est mariée | Francis Ford Coppola |
1987 | Anna | Yurek Bogayevicz |
1989 | Godfather : Part Three (The) Le Parrain, troisième partie | Francis Ford Coppola |
1991 | Hearts of Darkness - A Filmmaker's Apocalypse Aux coeurs des ténèbres - L'apocalypse d'un metteur en scène | George Hickenlooper, Fax Bahr, Eleanor Coppola |
1992 | Inside Monkey Zetterland | Jefery Levy |
1998 | Star Wars: Episode 1 - The Phantom Menace Star Wars : Episode 1 - La Menace fantôme | George Lucas |
2000 | CQ | Roman Coppola |
2007 | 40 x 15 | Olivier Jahan |
2007 | Fog City Mavericks | Gary Leva |
2009 | Traversée du désir (La) | Arielle Dombasle |
2011 | Sunset Strip | Hans Fjellestad |