Ciné-Ressources – Fiches personnalités

Jean-François Balmer

Interprète


imprimer
Naissance
18 avril 1946 à Valangin (canton de Neuchâtel, Suisse)
Liens familiaux
Marié à Françoise Petit, metteur en scène.
>> Rechercher "Jean-François Balmer" dans le catalogue Ciné-Ressources

Formation

Après avoir exercé toutes sortes de petits boulots dans les montagnes suisses de son enfance, puis s'être essayé à des études de commerce, Jean-François Balmer entre, à l'âge de vingt-trois ans, au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris.

Carrière au cinéma

Il obtient son premier petit rôle en 1972 dans R.A.S. d'Yves Boisset puis enchaîne les seconds rôles pendant une décennie. Dans La Menace d'Alain Corneau (1977) il campe le tenace inspecteur Waldeck et est nominé au Césars du meilleur second rôle. Flic dynamique dans Neige (Juliet Berto et Jean Henri Roger, 1981), résistant dans Le sang des autres (1983) où il rencontre Claude Chabrol, Jean-François Balmer sait faire preuve d'initiative et d'autorité sous ses dehors flegmatiques.
Balmer se fait connaître du grand public à 38 ans, grâce à son interprétation d'un "privé" raté à la Humphrey Bogart dans Polar (Jacques Bral, 1982). Il obtient le rôle principal de L'Amour ou presque (Patrice Gautier, 1985) où il impose Albert, son personnage d'antihéros désenchanté. En 1989, il plante un Louis XVI exceptionnel dans La révolution française de Robert Enrico, où il apparaît comme la révélation du film, dix-sept ans après le début de sa carrière ! Un an plus tard il réussit la gageure de donner de l'envergure au plat Charles Bovary dans Madame Bovary (Claude Chabrol, 1990) puis s'illustre aussi dans Beaumarchais l'insolent (1996) d'Edouard Molinaro.
Dans Charmant garçon (Patrick Chesnais, 1999), il campe un flic infiltré aux côtés de Patrick Chesnais. La même année il est Jean Racine dans Saint-Cyr (Patricia Mazuy), évocation de la célèbre institution de Madame de Maintenon. Dans L'ivresse du pouvoir (Chabrol, 2005), chronique judiciaire sur fond d'affaire politique, Balmer est Humeau, un homme d'affaires trempé jusqu'aux os dans les magouilles financières, à nouveau face à Isabelle Hupert en juge d'instruction obstinée. Jean-Jacques Grand-Jouan lui donne le premier rôle dans Lucifer et moi (2005) : dans le rôle de Lucifer, il aide un homme à raconter sa vie, et qui donne forme à un film ludique et poétique. On le retrouve dans Merde (Leos Carax, 2007), 2ème segment du film Tokyo , Lucky Luke (James Huth, 2009), puis dans Mumu (Joel Séria, 2009) où il campe un curé de collège d'après-guerre.

Autres activités

Jean-François Balmer mène également une carrière théâtrale active et a obtenu trois nominations aux Molières. Il tourne également dans de nombreux téléfilms, notamment Boulevard du palais.