Formation
Après une licence d'histoire, Marie-Anne Chazel suit l'enseignement d'art dramatique de Tsilla Chelton où elle croise, pour ne plus les quitter, Michel Blanc, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte et Gérard Jugnot. A sa sortie, elle rejoint l'équipe du Splendid, troupe dans laquelle elle écrit, met en scène et interprète des spectacles de café-théâtre.
Carrière au cinéma
C'est en 1976 que Marie-Anne Chazel débute au cinéma dans Pauline et l'ordinateur de Francis Fehr. Par la suite, elle interprète de petits rôles dans des comédies légères comme Les héros n'ont pas froid aux oreilles (Charles Nemes, 1977) ou Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine (Coluche, id.) qui réunit le plus souvent une bonne partie de l'équipe du Splendid. L'année suivante, c'est, avec l'équipe presque au complet, que l'on retrouve Marie-Anne Chazel dans Les bronzés de Patrice Leconte, une comédie satirique sur l'univers du Club Med. Devant le succès du film, Patrice Leconte tourne en 1979 Les bronzés font du ski. Dès lors, Marie-Anne devient au cinéma la "bonne copine" à l'exemple de Viens, chez moi, j'habite chez une copine, toujours du même réalisateur en 1980. En 1982, elle est Zézette, la copine paumée au mari encombrant du Père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré ou la star dans Mes meilleurs copains, du même Poiré en 1988. Dans Les visiteurs en 1992, elle est dame Ginette, un rôle de composition qu'elle reprend pour tourner la suite en 1997, Les couloirs du Temps - Les visiteurs II. Entre les deux, elle interprète le rôle principal aux côtés de Christian Clavier dans La vengeance d'une blonde (Jeannot Szwarc, 1993), une satire de la télévision, ainsi que Les soeurs soleil(id, 1996), deux films dont elle a également rédigé le scénario.
Autres activités
Comédienne de théâtre, elle a joué notamment avec l'équipe du Splendid dans Ginette Lacaze, Je vais craquer ou Le père noël est une ordure. On la retrouve également dans Un drôle de cadeau en 1985 ou La dame de chez Maxim's en 1991. Marie-Anne Chazel tourne aussi pour la télévision : Fantôme sur l'oreiller en 1990 de Pierre Mondy.