Maria Pacôme suit les cours d'art dramatique de René Simon et commence une carrière théâtrale dans les années 1950. Après plusieurs pièces de boulevard, elle apparaît à l'écran en 1959.
La carrière cinématographique de Maria Pacôme ne rivalise pas avec sa carrière théâtrale. Exubérante sur scène, elle est un clown idéal pour incarner les bourgeoises survoltées et bavardes, et les réalisateurs lui confient le plus souvent des seconds rôles comiques sans nuances. Son abattage, ponctué d'une voix éraillée originale, en fait un personnage familier des comédies populaires. On la voit dans des films de Jean Girault (Le gendarme de Saint-Tropez, 1964), de Georges Lautner (Pas de problème !, 1974), de Jacques Besnard (La situation est grave mais pas désespérée, 1975), mais aussi de Philippe de Broca (Les tribulations d'un Chinois en Chine, 1965). Les compositions de cette séduisante actrice dans Le dernier baiser (1977) de Dolorès Grassian ou dans Le bel été 1914 (1995) de Christian de Chalonge prouvent que son talent mérite mieux que la caricature.
Maria Pacôme fait une carrière de premier plan sur les scènes du théâtre de boulevard. Elle est l'auteur et l'interprète de pièces qui rencontrent un grand succès.
Elle joue également dans un grand nombre de téléfilms.