Ciné-Ressources – Fiches personnalités

Madeleine Robinson

Interprète


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Naissance
05 novembre 1917 à Paris (France)
Etat civil
Madeleine Svoboda
Décès
01 août 2004 à Lausanne (Suisse)
Liens familiaux
Madeleine Robinson est un temps l'épouse du comédien Robert Dalban.
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Formation

Issue d'une famille modeste, Madeleine Robinson travaille très tôt. Tour à tour ouvrière dans une usine puis vendeuse dans une librairie, elle décide de devenir comédienne et, en 1933, elle prend des cours d'art dramatique auprès de Charles Dullin. Elle débute ensuite une carrière théâtrale dans la compagnie du Rideau Gris.

Carrière au cinéma

Madeleine Robinson doit son succès à sa pugnacité, à sa patience et à sa forte personnalité. De figuration en figuration, elle fait ses armes jusqu'en 1936, quand Léonide Moguy lui offre le principal rôle féminin du Mioche. Elle accède aussitôt à la notoriété et enchaîne les tournages. Elle montre son talent dans des rôles de filles au grand coeur, espiègles et fraîches. En 1942, elle s'impose dans Lumière d'été de Jean Grémillon. L'année suivante, elle confirme son talent en gouvernante dans Douce de Claude Autant-Lara. Elle ne s'enferme dans aucun registre et joue aussi bien les paysannes jalouses (Sortilèges, 1944, de Christian-Jaque) que les amazones (Les Chouans, 1946, d'Henri Calef), les modestes servantes (Les Frères Bouquinquant, 1947, de Louis Daquin), les femmes cupides (Les Louves, 1957, de Luis Saslavsky) ou les maquerelles (Le Voyage du père, 1966, de Denys de La Patellière). En 1967, elle quitte la France et s'installe en Suisse. Ses apparitions se font alors plus rares. On la voit encore dans le rôle d'une mère possessive (Corps à coeur, 1978, de Paul Vecchiali ; Camille Claudel, 1987, de Bruno Nuytten) ou dans celui d'une bourgeoise (J'ai épousé une ombre, 1982, de Robin Davis). En 1993, elle tourne dans, L'Ours en peluche de Jacques Deray.

Autres activités

Au théâtre, Madeleine Robinson joue notamment Un tramway nommé Désir, La Dame de trèfle, Les Parents terribles et La Visite de la vieille dame.
Elle travaille également pour la télévision : Un soir chez Norris (1970) de Pierre Matteuzi, Le Dialogue des Carmélites (1983) de Pierre Cardinal, L'Affaire Seznec (1992) d'Yves Boisset.
En 1978, elle publie Les Canards majuscules.

Prix

  • Coupe Volpi de la meilleure actrice, 1959 au Mostra Internazionale d'Arte Cinematografica (Venezia) pour le film : A double tour