Ciné-Ressources – Fiches personnalités

Fred Astaire

Interprète, Chorégraphe, Compositeur de la musique originale, Interprète des chansons originales, Producteur associé


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Naissance
10 mai 1899 à Omaha (Nebraska, Etats-Unis)
Etat civil
Frederick Austerlitz
Décès
27 juin 1987 à Los Angeles (Californie, Etats-Unis)
Liens familiaux
Fred Astaire est le frère de la danseuse Adèle Astaire.
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Formation

Après avoir étudié la danse avec sa soeur Adèle, de deux ans son aînée, Frederick Austerlitz part avec elle en tournée de music-hall. Les Astaire - nom américanisé que leur à donné leur mère - se produisent dans de nombreuses opérettes musicales à Broadway ou à Londres. Ils connaissent le succès à New York en dansant dans des revues comme Over the top (1917) ou à Londres en étant les vedettes de Lady be good (1924), une comédie écrite par George et Ira Gerschwin. Célèbres dans le monde entier, Adèle et Fred Astaire se séparent en 1932. Elle épouse un riche lord britannique, lui continue seul sa carrière. Il connaît le triomphe avec La Joyeuse Divorcée (1932), avant d'être approché par les studios de cinéma Radio Keith Orpheum (RKO).

Carrière au cinéma

La carrière de Fred Astaire à Hollywood est l'une des plus brillantes du siècle. A ses débuts, son studio, la RKO, n'ayant rien à lui proposer, il tourne pour la Metro-Goldwyn-Mayer Dancing lady (1933) de Robert Zigler Leonard, avec Joan Crawford et Clark Gable. La même année, il réussit l'audition pour figurer dans une histoire d'amour à trois, Carioca de Thornton Freeland. L'accompagne, dans cette comédie musicale, une autre étoile montante, Ginger Rogers. Tous deux volent la vedette aux autres comédiens ; Fred et Ginger deviennent le couple de danseurs mythique du cinéma américain. De 1933 à 1939, leur duo est à la tête de l'affiche de neuf films, dont Roberta (1935) de William A. Seiter, En suivant la flotte (1936) et Amanda (1938) de Mark Sandrich. Plus qu'un simple danseur, le comédien s'avère être un remarquable chorégraphe. Avec l'aide du directeur artistique de la RKO, il expérimente, pendant des mois, de nouveaux pas et des figures étourdissantes. Ce bourreau de travail perfectionniste exécute à l'écran ses numéros de claquettes ou ses jeux de ballons avec une facilité déconcertante. Le succès est au rendez-vous. Dans une Amérique en crise, les comédies de Fred et Ginger rapportent énormément d'argent. Mais la tension est telle entre les deux danseurs qu'ils décident de se séparer en 1939. Fred Astaire rompt aussi avec la RKO et poursuit l'aventure en indépendant.
Son duo avec Eleanor Powell dans Broadway melody (1940) de Norman Taurog ne convainc pas. Difficile de remplacer Ginger ! Rita Hayworth s'y essaie elle aussi (L'Amour vint en dansant, 1941, de Sidney Lanfield, O toi ma charmante !, 1942, de William A. Seiter). Mais l'ensemble ne convainc toujours pas. Fred Astaire annonce alors qu'il se retire. Mais il est rappelé pour remplacer Gene Kelly qui s'est cassé la jambe. Plus brillant que jamais, il est la vedette de Parade de printemps (1948) de Charles Walters. C'est le début d'une nouvelle carrière. L'année suivante, Charles Walters réunit de nouveau Fred Astaire et Ginger Rogers dans Entrons dans la danse : pour son ultime comédie musicale, ce couple mythique fait exploser le box-office. Stanley Donen fait jouer à Astaire des scènes mémorables : l'acteur danse sur les murs et au plafond d'une chambre d'hôtel dans Mariage royal (1950) ou exécute une remarquable corrida sans taureau dans Drôle de frimousse (1956). Fred Astaire ne joue pas seulement pour des comédies dansantes. Mais son âge avancé le conduit bientôt à abandonner la comédie musicale. En préretraite après le tournage de La Vallée du bonheur (1968) de Francis Ford Coppola, il apparaît discrètement dans quelques autres films comme La Tour infernale (1974) de John Guillermin, ou Un taxi mauve (1976) d'Yves Boisset.

Autres activités

La télévision, depuis les années 1960, sollicite régulièrement Fred Astaire pour des émissions de danse. Producteur et animateur de ces cours, il reçoit à deux reprises l'Emmy, l'équivalent des 7 d'Or français).

Prix

  • Meilleure interprétation masculine dans un 2d rôle, 1975 au The Hollywood Foreign Press Association "Golden Globe Awards" pour le film : The Towering inferno, Irwin Allen, John Guillermin, 1974
  • Meilleure interprétation masculine, 1951 au The Hollywood Foreign Press Association "Golden Globe Awards" pour le film : Three little words, Richard Thorpe, 1950
  • Oscar d'honneur, 1950 au AMPAS - Academy of Motion Picture Arts and Sciences