Jean André suit des études de décorateur et devient assistant décorateur. Il travaille pour Max Douy en 1944.
Au début de sa carrière Jean André apporte de la modernité dans les décors de films tels qu'Elena et les hommes (1955) de Jean Renoir, la Vérité (1960) d'Henri-Georges Clouzot, Les félins (1963) de René Clément, La grande vadrouille (1966) de Gérard Oury, Peur sur la ville (1974) d'Henri Verneuil. Il oriente ses recherches sur les volumes, sur les matières et sur les couleurs des décors, sans se soucier du réalisme. En 1956, il signe les décors de Sait-on jamais de Roger Vadim, film qui marque le début d'une longue collaboration entre les deux hommes : Et Dieu créa la femme (1956), Le vice et la vertu (1962), La curée (1965), Don Juan (1972), Une femme fidèle (1976). En 1980, il construit ses derniers décors pour Le coup du parapluie de Gérard Oury.