Distributeur d'origine, Société de production, Coproduction
Etablissement public administratif, le CNC jouit d'une autonomie financière et fonctionne comme une direction ministérielle et un office professionnel. Il a pour tâche de soutenir, de financer et d'aider la création cinématographique française. Il se décompose en six directions différentes : administration et affaires financières, production cinématographique, exploitation et diffusion culturelles, programmes audiovisuels et industrie de l'image, affaires européennes et internationales, actions patrimoniales. Ses activités se répartissent en trois grandes missions.
Sa première mission est d'ordre industriel : le CNC étudie les projets de lois et rédige les textes juridiques relatifs au cinéma. Il gère le compte de soutien financier de l'Etat à l'industrie cinématographique et à l'industrie des programmes audiovisuels, de façon à soutenir la production (par le biais de subventions et des avances sur recettes, créées en 1960 par André Malraux, alors ministre de la Culture) et la distribution des films cinématographiques et télévisuels. Il assure la création et la modernisation des salles, procède à des études et à des statistiques concernant le cinéma.
Sa deuxième mission concerne la réglementation relative au cinéma, à la vidéo et à l'audiovisuel. Le CNC contrôle la répartition de la recette entre les producteurs, les distributeurs et les exploitants. Il délivre les cartes professionnelles et les autorisations d'exercer à chacune de ces branches.
Sa troisième mission concerne le domaine culturel et patrimonial. Grâce notamment aux Archives du film créées en 1969, le CNC assure la restauration et la conservation du patrimoine filmique, en collaboration avec la Cinémathèque française, la Bibliothèque de l'image, et les cinémathèques régionales. Il soutient le secteur de l'art et essai, les festivals et assure la promotion du cinéma français à l'étranger. En outre, Il s'occupe de la formation professionnelle.