Formation
Robert Lamoureux commence sa carrière au cabaret, où il interprète ses propres chansons et récite des monologues cocasses. Il gagne un grand prix du disque avant que le cinéma s'intéresse à lui.
Carrière au cinéma
Amuseur très populaire, Robert Lamoureux n'a pas donné toute la mesure de son talent au cinéma. Si sa filmographie est somme toute modeste, il connaît de gros succès dans les années 1950, avec des comédies dignes du théâtre de boulevard où il impose un personnage mince, séduisant et drôle. De cette époque, on peut retenir des comédies relevées telles que Papa, maman, la bonne et moi (1954) de Jean-Paul Le Chanois, inspiré d'un de ses numéros de cabaret, et Papa, maman, ma femme et moi (1955), du même réalisateur. Il incarne deux fois un Arsène Lupin plein de gouaille (Les Aventures d'Arsène Lupin, 1956, de Jacques Becker ; Signé Arsène Lupin, 1959, d'Yves Robert). En 1960, il passe derrière la caméra pour réaliser des films adaptés de pièces de boulevard dont il est l'auteur (Ravissante et la Brune que voilà), qui connaissent des succès en salles mais rebutent la critique. Après une longue éclipse au cinéma, Robert Lamoureux a le mérite de réinventer le vaudeville militaire avec notamment la série de la Septième Compagnie, dont les exploits remplissent les salles : Mais où est donc passée la Septième Compagnie (1973), On a retrouvé la 7ème Compagnie (1975), La septième compagnie au clair de lune (1977). On le retrouve dans un de ses meilleurs rôles dans L'apprenti salaud (1976) de Michel Deville. Robert Lamoureux avoue que le cinéma l'ennuie : il préfère le théâtre auquel il consacre l'essentiel de sa carrière.
Autres activités
En bon saltimbanque, Robert Lamoureux touche à toutes les facettes du spectacle : music-hall, disque, radio, théâtre.
Il est l'auteur de pièces de boulevard, des poèmes et de chansons.