Ciné-Ressources – Fiches personnalités

Georges Lampin

Réalisateur, Assistant réalisateur, Scénariste, Directeur de production, Interprète, Superviseur de la réalisation


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Naissance
14 octobre 1901 à Saint-Pétersbourg (Russie)
Décès
06 mai 1979 à Pau (Pyrénées-Atlantiques, France)
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Formation

Georges Lampin est né d'un père français et d'une mère russe. Après des études de droit, il devient acteur et régisseur de théâtre à Moscou. Il vient à Paris en 1921 avec la troupe de Nicolas Balieff pour y jouer La Chauve-souris. Il se fixe définitivement à Paris en 1924. D'abord acteur de second plan (il est Joseph Bonaparte dans Napoléon d'Abel Gance, 1925), il passe assistant-réalisateur de Robert Péguy, Jacques Feyder, Marcel L'Herbier et surtout René Clair. Il écrit l'adaptation du Voyage imprévu de Jean de Limur, 1934, d'après Tristan Bernard. De 1933 à 1944, il est directeur des productions à la U.F.A.

Carrière au cinéma

En 1945, le producteur Sacha Gorine confie à Georges Lampin l'adaptation de L'Idiot d'après Dostoievski. C'est un succès. La présence de Gérard Philippe très inspiré en Prince Mychkine illumine le film. Lampin s'essaie ensuite à des genres très différents. Il met en scène un mélodrame criminel, Eternel conflit, 1947. Opte pour l'aventure avec Le Paradis des pilotes perdus, 1948, où le crash aérien est prétexte à révéler un personnage de victime. La même année, avec André Cayatte, H.G. Clouzot et Jean Dréville, il coréalise un film à sketches, Retour à la vie, qui lui vaut un vif d'intérêt. Le charme nostalgique de son film le plus célèbre, Les Anciens de Saint Loup (1950), avec Bernard Blier, François Perrier et Serge Reggiani, est l'adaptation du beau roman de Pierre Véry. En 1952, après un mélodrame, La Maison dans la dune (1951), remake d'un film de Pierre Billon qui date de 1934, Lampin réalise Suivez cet homme, un policier dominé par le talent de Bernard Blier. C'est en parfait slave qu'il revient à ses premières amours en créant en 1956 une version modernisée de Crime et châtiment où Jean Gabin incarne Porphyre face à un Raskolnikov joué par Robert Hossein. A l'époque, l'oeuvre recueille peu de succès; C'est tout de même en Russie qu'il termine sa carrière avec Mathias Sandorf, 1962, une riche co-production adaptée de Jules Verne.