Formation
Après avoir vécu son enfance en Côte d'Ivoire, Désiré Ecare gagne la France en 1961 pour y passer son bac et suivre des cours de théâtre. Entré au Centre d'art dramatique, il en sort deux ans plus tard auréolé d'un deuxième prix d'art dramatique et intègre l'IDHEC. Son diplôme en poche, Désiré Ecare se lance dans la réalisation tout en poursuivant une carrière d'acteur au théâtre (La Tragédie du roi Christophe, L'Exception et la Règle).
Carrière au cinéma
Dès sa première mise en scène, Concerto pour un exil (1968), un moyen métrage sur la vie des étudiants africains à Paris, Désiré Ecare fait mouche et remporte le grand prix du Jeune Cinéma à Hyères. Dans son premier long métrage, A nous deux la France (1969), le cinéaste reprend la même démarche et dresse le portrait non plus seulement d'hommes, mais d'une femme noire désireuse de rivaliser avec les Parisiennes. Avec cette comédie satirique empreinte de légèreté, Désiré Ecare prouve une nouvelle fois son talent. Rentré en Afrique, le réalisateur doit attendre quinze ans pour mener à terme son troisième film, faute de moyens techniques et financiers. Visages de femmes (1985), également écrit et produit par le cinéaste, se divise en trois parties reliées entre elles par des chants et des danses. Hommage à la femme africaine, le film fait pourtant scandale en Afrique. Très applaudi en France, il obtient le prix Fipresci au festival de Cannes, en 1985.
Autres activités
Il a joué dans Rapport pour une Académie de Kafka à la Biennale de Paris, dans une mise en scène de Berenetti.