Formation
Il débute au cinéma en étant l'assistant de Jean-Pierre Melville.
Carrière au cinéma
En 1959, Michel Drach se lance dans la réalisation de son premier long métrage, On n'enterre pas le dimanche, une réflexion sur la solitude existentielle. Le film remporte le Prix Louis Delluc. Dans cette oeuvre qui, sur le plan esthétique, annonce la Nouvelle Vague, Drach montre une certaine sensibilité face aux êtres. Cette finesse d'approche se retrouve dans sa deuxième réalisation, Amélie ou le temps d'aimer (1962). Le film essuie un échec financier. Drach accepte alors des projets qu'il refusait quelques années plus tôt. Il tourne une comédie à sketches, La bonne occase (1965) et un film policier, Safari diamants (1966). Il revient en 1970 à un cinéma d'auteur avec Elise ou la vraie vie, adapté du livre de Claire Etcherelli : l'histoire d'un amour entre une jeune française et un algérien pendant la guerre d'Algérie. En 1974, il remporte son premier véritable succès au festival de Cannes avec Les violons du bal (1973), un film autobiographique évoquant son enfance juive pendant l'Occupation. Marie-José Nat remporte le prix d'interprétation féminine. En 1977, Le passé simple rejoint ses précédents films, axés sur la mémoire et les rapports entre les êtres humains. En 1979, Drach met en scène une erreur judiciaire, Le pull-over rouge, un film contre la peine de mort adapté de l'oeuvre de Gilles Perrault. Intéressé par les débats de société, le cinéaste traite le thème du cancer dans Sauve-toi Lola (1986), et les rapports entre grand-père et petit-fils dans Il est génial Papy (1987). Ces derniers films ont en commun une représentation chaleureuse des individus.
Autres activités
Pour la télévision, Michel Drach réalise en 1965 la série des Compagnons de Jéhu. Il fonde sa propre maison de production, Port Royal Films.
Prix
- , 1959 au Prix Louis-Delluc pour le film : On n'enterre pas le dimanche