Ciné-Ressources – Fiches personnalités

Jacques Doniol-Valcroze

Réalisateur, Scénariste, Dialoguiste, Interprète, Coopérateur technique


imprimer
Naissance
15 mars 1920 à Paris (France)
Décès
06 octobre 1989 à Cannes (Alpes-Maritimes, France)
>> Rechercher "Jacques Doniol-Valcroze" dans le catalogue Ciné-Ressources

Formation

Jacques Doniol-Valcroze débute au cinéma, après une longue carrière de journaliste, avec plusieurs courts métrages, Bonjour monsieur La Bruyère, L'oeil du maître ou Le cancer.

Carrière au cinéma

En 1958, cet ancien journaliste, co-fondateur des Cahiers du cinéma, adapte et rédige les dialogues du Bel âge mis en scène par Pierre Kast dont il interprète également l'un des premiers rôles. Il signe l'année suivante son premier long métrage, L'eau à la bouche, une comédie libertine se déroulant dans un château. En 1960, il renoue avec le genre en tournant Le Coeur battant. Deux ans plus tard, Jacques Doniol-Valcroze change de registre pour s'intéresser cette fois au drame psychologique avec La dénonciation : un homme torturé pendant l'occupation ne peut se résoudre à dénoncer l'auteur du crime dont il a été témoin. Il consacre les années suivantes à la réalisation de films pour la télévision avant de revenir au cinéma en 1967 avec la mise en scène du Viol puis en 1969 de La maison des bories, une oeuvre onirique. En 1971, Jacques Doniol-Valcroze s'essaie à la science-fiction avec L'homme au cerveau greffé, genre qu'il abandonne vite pour revenir à la comédie et aux conflits sentimentaux avec Une femme fatale (1974), son dernier film. Jacques Doniol-Valcroze connaît également une carrière d'acteur. On le retrouve dans les années cinquante à l'affiche de films de Jean Cocteau ou de Alain Robbe-Grillet.

Autres activités

La réalisation n'est qu'une des multiples facettes de Jacques Doniol-Valcroze qui fut avant tout journaliste. En 1946, il entre comme secrétaire de rédaction à Cinémonde avant de devenir rédacteur en chef adjoint de La revue du cinéma entre 1947 et 1949. En 1951, il est, avec André Bazin et Lo Duca, le fondateur des Cahiers du cinéma dont il devient le rédacteur en chef. Parallèlement, il collabore en tant que critique de cinéma à L'observateur et anime le ciné-club Objectif 49 tout en occupant également les fonctions de rédacteur en chef dans une revue pour homme intitulée Monsieur. Les amateurs de cinéma lui doivent aussi la création en 1950 du Festival du film maudit de Biarritz. Jacques Doniol-Valcroze publie également un roman, Les Portes du baptistère.