Carrière au cinéma
Jean-Jacques Beineix commence par être assistant réalisateur auprès de René Clément, de Claude Berri et de Claude Zidi. Il réalise ensuite de nombreux courts-métrages, dont Le chien de M. Michel, qui le fait connaître auprès de quelques cinéphiles. En 1981, il réalise son premier long métrage, Diva, qui remporte un grand succès auprès du public. Adapté du roman de Delacorta, Diva est un film policier étrange aux personnages insolites. L'esthétique du film, faite de lumière bleue, de scènes obscures et d'éléments de décoration surprenants (une voiture américaine rose au milieu d'un appartement), en fait un film emblématique du " look " des années 1980. Sa réalisation suivante, La lune dans le caniveau (1983) - adaptation du livre éponyme de David Goodis - se caractérise de nouveau par une photographie aux couleurs particulières, déclinant la gamme des rouges. Sa troisième réalisation, 37°2 le matin (adapté du roman de Philippe Djian), est de nouveau saluée par la critique comme par le public. Jean-Jacques Beineix cherche cette fois à pousser plus loin l'analyse de la psychologie des personnages, laissant de côté les préoccupations d'ordre esthétique. Ce film marque le renouveau de la carrière de Beineix, qui est pourtant un jeune réalisateur. Ses films suivants n'ont pas rencontré le même succès que les trois premiers. Jean-Jacques Beineix réalise un dernier film, IP5, l'île aux pachydermes, sur le tournage duquel Yves Montand est décédé, et interrompt sa carrière cinématographique.
Autres activités
Jean-Jacques Beineix parcourt le monde et réalise des documentaires issus de ses pérégrinations. Il réalise également des films publicitaires.
Prix
- Meilleur réalisateur, 1982 au Césars du Cinéma Français pour le film : Diva