Ciné-Ressources – Fiches personnalités

Amleto Palermi

Réalisateur, Scénariste, Auteur de l'oeuvre originale, Monteur, Producteur, Interprète, Adaptateur, Dialoguiste, Directeur de la photographie


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Naissance
11 juillet 1889 à Rome (Italie)
Décès
20 avril 1941 à Rome (Italie)
Liens familiaux
A Palerme, son père était le rédacteur en chef du Giornale di Sicilia, sa mère Emilia Scarpelli une actrice de théâtre.|#Son oncle Filiberto Scarpelli, est le père du scénariste Furio Scarpelli.
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Formation

Après sa naissance, ses parents retournent vivre en Sicile. Palermi y reste jusqu'en 1912, et écrit des comédies en dialecte sicilien, 'U lupu, Il Tesoro d'Isacco, La Vela grande in siciliano, et Il primo amore en italien qui remportent un certain succès. En 1913, il retourne à Rome et, après une brève expérience de journaliste, il est embauché par la maison de production turinoise Film Artistica Gloria, où il commence à travailler comme scénariste.

Carrière au cinéma

En 1914, il fait ses débuts en tant que réalisateur avec le mélodrame Colei che tutto suffre, suivi, la même année, par L'Orrendo blasone et Il Diritto di uccidere. En peu de temps, il devient l'un des réalisateurs les plus demandés et travaille avec les acteurs les plus célèbres de l'époque, tels que Mario Bonnard, Ruggero Ruggeri et Lyda Borrelli. Il apparaît également comme acteur, quoique dans des rôles secondaires, et écrit des scénarios pour d'autres réalisateurs. La crise du cinéma, survenue pendant la Première Guerre mondiale, l'amène à s'installer en Autriche et en Allemagne pendant un an. De retour en Italie, il traverse un moment de stagnation créative, et pendant un certain temps il s'est limité à faire la version italienne de films étrangers. En 1925, il coréalise avec Carmine Gallone, l'adaptation du roman de Edward George Bulwer-Lytton, Les Derniers Jours de Pompéi, reconstitution de l'anéantissement de la célèbre cité antique par une éruption volcanique. Palermi part en Allemagne où il réalise Die Lebende Maske (1926), d'après la pièce de Luigi Pirandello " Henri IV " avec Conrad Veidt. En 1928, il fonde sa propre maison de production, la S.A.C.I. di Amleto Palermi. Il tourne son dernier film muet La Straniera, d'après une nouvelle de Guy de Maupassant, en 1930. Après l'arrivée du cinéma parlant, il réalise plus d'une trentaine de films, notamment des adaptations de livrets d'opéra, des comédies et des drames populaires, avec Francesca Bertini (La Donna di una notte, 1931, cosigné avec Guido Brignone), Vittorio De Sica (La Vecchia signora, 1930 ; Napoli d'altri tempi, 1937 ; Partire, 1938) ; Napoli che non muore, 1939), Isa Miranda (Creature della notte, 1933), Totò (San Giovanni decollato, 1940 ; Allegro fantasma, 1941). Dans l'ensemble de son oeuvre, Palermi fait preuve d'une grande authenticité et d'un incontestable sens artistique. Ses plus grandes réussites sont, Cavalleria rusticana (1939), drame de la jalousie en Sicile, d'après une nouvelle de Giovanni Verga, élu meilleur film de la décennie par la revue Cinema, dirigée par Vittorio Mussolini, et La Peccatrice (1940), avec De Sica et Gino Cervi, qui décrit le drame d'une femme abandonnée. Palermi réalise en 1941, L'Elisir d'amour, inspiré de l'opéra éponyme de Gaetano Donizetti sur un livret de Felice Romani, avant d'être atteint d'une maladie mortelle, la méningite.

Autres activités

Il est acteur, dans des rôles secondaires (Marco Visconti Mario Caserini, 1909 ; Giovanni dalle bande nere Mario Caserini, 1910 ; Scuola d'eroi Enrico Guazzoni, 1914).
Il est scénariste et coscénariste sur de nombreux films, notamment : La Strega, Gian Paolo Rosmino, 1915 ; La Pantomima della morte, Mario Caserini, 1915 ; L'Ultimo romanzo di Giorgio Belfiore, Charles Krauss, 1919 ; La Storia di una donna, Eugenio Perego, 1919 ; La Lonna e i bruti, Umberto Paradisi, 1920 ; La diseuse de bonne aventure Mario Almirante, 1922 ; Zaganella e il cavaliere, Giorgio Mannini, 1932 ; La Serva padrona, Giorgio Mannini, 1933 ; Amore, Carlo Ludovico Bragaglia, 1935 ; Allegri masnafieri, Marco Elter, 1937 ; Il Signor Max, Mario Camerini, 1937 ; La sua notte, Camillo Mastrocinque, 1941.