Sally Field débute sur les planches de l'université avant de suivre des cours d'art dramatique à l'université Columbia. Choisie pour jouer dans la série télévisée Gidjet (1965), elle multiplie par la suite les apparitions dans des téléfilms.
Lassée des rôles de midinettes à la télévision, Sally Field tente de se recycler au cinéma. Elève de l'Actors Studio, elle débute en 1976 dans Stay hungry (Bob Rafelson), puis s'impose la même année avec Sybil (Daniel Petrie) où, personnifiant une jeune schizophrène, elle multiplie les personnages. Saluée pour sa prestation, elle s'illustre ensuite dans les comédies Cours après moi shérif (Hal Needham, 1977) et Suicidez-moi docteur (Burt Reynolds, 1978). Malgré sa propension à préférer la comédie, sa composition d'une ouvrière illettrée dans le film dramatique de Martin Ritt, Norma Rae (1979), reste son plus grand succès. A nouveau récompensée pour son interprétation d'une femme de tête opposée au Ku Klux Klan dans Les saisons du coeur (Robert Benton, 1984), elle est appréciée dans plusieurs comédies romantiques telles Murphy's romance (Martin Ritt, id.) et Cordes et discordes (David Selzer, 1987). Au cours des années 1990, Sally Field incarne la "mère courage" de Jamais sans ma fille (Brian Gilbert, 1990), puis la mère de Tom Hanks dans Forrest Gump (Robert Zemekis, 1994).
À la télévision, Sally Field s'illustre dans de nombreux téléfilms : Maybe, I'll come home in the spring (1971), Bridger (1976), Sybil (id., repris ensuite au cinéma). Elle est productrice le temps d'un film (Le choix d'aimer, Joel Schumacher, 1993).