Vincent Elbaz suit trois ans de formation au cours Florent et monte une troupe de théâtre. Il a connu une période d'apprentissage au théâtre dans différentes pièces : L'ouest le vrai (Sam Shepard, 1990-1992), La plaisante aventure (Carlo Goldoni, 1992) et Le bouc (Fassbinder, 1993).
Découvert dans Le péril jeune (Cédric Klapisch, 1993) où il incarne Alain, l'un des jeunes de la "bande", Vincent Elbaz fait de brèves apparitions dans Le plus bel âge (Didier Haudepin, 1994) ou dans Enfants de salaud (Tonie Marshall, 1995). Ce dernier film lui permet d'entamer une réelle carrière d'acteur. Il se "cantonne" d'abord à des rôles légers et comiques comme dans Les randonneurs (Philippe Harel, 1996), La vérité si je mens ! de Thomas Gilou (1996) ou Quasimodo d'el paris (Patrick Timsit, 1998).
L'acteur change de registre en incarnant des personnages plus sombres dans Petits désordres amoureux (Olivier Péray, 1997) ou Un pur moment de rock and roll (Manuel Boursinhac, 1998), dans lequel il incarne un toxicomane.
Cédric Klapish offre à Vincent Elbaz un premier rôle dans le polar Ni pour ni contre (bien au contraire) (2001), le physique imposant de l'acteur lui permet de camper Jean, grande gueule et bandit séduisant. A nouveau gangster, mais dans le Paris de l'après-guerre, Elbaz est à l'affiche de Rue des plaisirs de Patrice Leconte (2001). Dans la comédie Ma vie en l'air (premier film de Rémi Bezançon, 2004), il incarne un trentenaire incapable de faire de vrais choix de vie mais qui finira tout de même par se dépasser pour gagner l'amour. On retrouve l'acteur dans le rôle étrange du prince Galitch dans Le Parfum de la dame en noir de Bruno Podalydès (2004).
Vincent Elbaz tient le premier rôle de J'aurais voulu être un danseur (Alain Berliner, 2005) : il est François Maréchal, un homme qui est irrésistiblement attiré par la danse de claquettes, tout comme l'était son père... Le film n'emballe pas la critique mais le comédien obtient désormais des premiers rôles conséquents.
Les réalisateurs continuent de voir en Vincent Elbaz le bandit idéal : Ariel Zeitoun lui confie le rôle du séduisant braqueur Simon dans Le dernier gang (2006), Emma Luchini celui de la petite frappe Ivan dans Sweet Valentine (2008). Son rôle dans Comme les cinq doigts de la main (Alexandre Arcady, 2009) est encore celui d'un personnage marginal, il incarne David Hayoun, l'un des cinq membres d'une fratrie, le "gros dur", le frère "qui a mal tourné". Dans L'Assaut de Julien Leclercq (2010), il est Thierry, un soldat du GIGN en première ligne lors de la prise d'otages des passagers de l'Airbus A300 en 1994. Parallèlement à ses rôles durs et physiques, l'acteur s'illustre dans des comédies où il campe des figures paternelles émouvantes comme dans Tel père, telle fille (Olivier de Plas, 2006) et dans Tellement proches (Eric Toledano, Olivier Nakache , 2008).
Vincent Elbaz joue également au théâtre. En 2002 et 2007 il est dirigé par John Malkovich.
1997 | Just do it | Denis Thybaud, Frédéric Cheze |
1999 | J'peux pas dormir | Guillaume Canet |
2008 | Sweet Valentine | Emma Luchini |
1993 | Péril jeune (Le) | Cédric Klapisch |
1994 | Plus bel âge (Le) | Didier Haudepin |
1995 | Enfants de salaud | Tonie Marshall |
1996 | Randonneurs (Les) | Philippe Harel |
1996 | Vérité si je mens ! (La) | Thomas Gilou |
1997 | Grève party | Fabien Onteniente |
1997 | Petits désordres amoureux | Olivier Péray |
1998 | Peut-être | Cédric Klapisch |
1998 | Quasimodo d'el Paris | Patrick Timsit |
1998 | Sourire du clown (Le) | Eric Besnard |
1998 | Un pur moment de rock'n'roll | Manuel Boursinhac |
1999 | Nag la bombe | Jean-Louis Milesi |
1999 | Parenthèse enchantée (La) | Michel Spinosa |
2000 | Absolument fabuleux | Gabriel Aghion |
2001 | Embrassez qui vous voudrez | Michel Blanc |
2001 | Ni pour, ni contre (bien au contraire) | Cédric Klapisch |
2001 | Rue des plaisirs | Patrice Leconte |
2002 | Un monde presque paisible | Michel Deville |
2004 | Dans tes rêves | Denis Thybaud |
2004 | Ma vie en l'air | Rémi Bezançon |
2004 | Parfum de la dame en noir (Le) | Bruno Podalydès |
2005 | J'aurais voulu être un danseur | Alain Berliner |
2006 | Dernier gang (Le) | Ariel Zeïtoun |
2006 | Tel père, telle fille | Olivier de Plas |
2007 | Bancs publics (Versailles rive droite) | Bruno Podalydès |
2007 | Randonneurs à Saint-Tropez (Les) | Philippe Harel |
2008 | Sweet Valentine | Emma Luchini |
2008 | Tellement proches | Eric Toledano, Olivier Nakache |
2009 | Comme les cinq doigts de la main | Alexandre Arcady |
2010 | Assaut (L') | Julien Leclercq |
2010 | Vérité si je mens ! 3 (La) | Thomas Gilou |
2013 | Hundred-Foot Journey (The) Les Recettes du bonheur | Lasse Hallström |
2015 | Amis publics | Edouard Pluvieux |
2015 | Il a déjà tes yeux | Lucien Jean-Baptiste |
2015 | Je compte sur vous | Pascal Elbé |
2015 | Primaire | Hélène Angel |
2016 | Daddy Cool | Maxime Govare |
2016 | En liberté ! | Pierre Salvadori |
2016 | Tout là-haut | Serge Hazanavicius |
2017 | Je ne suis pas un homme facile | Eléonore Pourriat |
2017 | Jeu (Le) | Fred Cavayé, Charles Zemer |
2018 | Andy | Julien Weill |
2019 | Mystère | Denis Imbert |