Joséphine Baker commence par danser dans les rues de Saint Louis pour quelques pièces de monnaie. Fuyant la discrimination raciale, elle se produit à New York puis triomphe à Paris en 1925 dans La Revue Nègre. Elle devient par la suite une célèbre danseuse et chanteuse de music-hall.
Joséphine Baker est plus connue pour sa carrière au music-hall que pour son activité cinématographique. Son corps sculptural, sa photogénie, son étonnant registre de talents se retrouvent dans quelques courts-métrages tels que La revue des revues (1927) de Joe Francis et Alex Nalpas ou La sirène des tropiques (id.) d'Henri Etiévant et Mario Nalpas. A l'avènement du parlant, son charmant accent et son don pour la comédie font le bonheur de quelques rôles taillés sur mesure. Oiseau des îles dans Zouzou (1934) de Marc Allégret ou jeune Arabe dans Princesse Tam-Tam (1935) d'Edmond T. Gréville, elle laisse surtout le souvenir de quelques mélodies savoureuses composées par Vincent Scotto. Elle chante encore dans Fausse alerte (1940) de Jacques de Baroncelli puis se consacre définitivement à la scène.
Jusqu'à sa mort, Joséphine Baker mène une carrière de premier plan au music-hall.
Elle est décorée de la légion d'honneur en 1961 pour son rôle dans la Résistance.
Elle adopte onze enfants de différentes nationalités.
1927 | Pompier des Folies-Bergère (Le) | Anonyme |
1931 | Gay Colored Star Steps Out in Paris n° 18 | Anonyme |
1939 | Journal de guerre n° 7 | Anonyme |
1926 | Frauen von Folies Bergeres (Die) | Max Obal |
1926 | Navire aveugle (Le) | Joseph Guarino, Adelqui Millar |
1927 | Revue des revues (La) | Joe Francis, Alex Nalpas |
1927 | Sirène des tropiques (La) | Mario Nalpas, Henri Étiévant |
1934 | Zouzou | Marc Allégret |
1935 | Princesse Tam-Tam | Edmond T. Gréville |
1940 | Une fausse alerte | Jacques de Baroncelli |
1954 | An jedem Finger zehn | Erik Ode |