Formation
De père Américain, Jean-Marc Barr grandit aux États-Unis. À 20 ans il part pour l'Europe, étudie un temps la philosophie à Paris, puis se rend à Londres où il étudie le théâtre classique à la Guildhall School of Music and Drama.
Carrière au cinéma
La carrière cinématographique de Jean-Marc Barr débute timidement. Il apparaît au générique de The Frog prince (Brian Gilbert, 1984). Il obtient un rôle l'année suivante dans King David (Bruce Beresford) et John Boorman lui offre son premier véritable rôle dans Hope and Glory en 1987.
Mais c'est Luc Besson qui va consacrer Jean-Marc Barr en lui confiant le rôle désormais culte de Jacques Mayol dans Le Grand bleu (1987). Le film propulse le jeune acteur et il devient l'idole de toute une génération. Afin de gérer ce succès, il se retire à Londres où il monte sur les planches de théâtre. On le revoir sur les écrans dans Le Brasier (Eric Barbier, 1989) dans lequel il incarne un jeune mineur de fond.
Puis il rencontre Lars Von Trier qui lui offre le rôle principal de Europa (1991). Leur collaboration se poursuit en 1995 : Jean-Marc Barr tient un rôle secondaire dans Breaking the waves. Entre temps, l'acteur cherche à se défaire de son image de jeune héros gentillet. Il s'oriente vers des personnages mûrs et évite les productions commerciales. Il choisit de jeunes et nouveaux réalisateurs.
Dans Le Fils préféré, premier film de Nicole Garcia (1993), Jean-Marc Barr donne la réplique à Gérard Lanvin et Bernard Giraudeau, trois frères confrontés au passé familial, aux secrets et aux rancoeurs. Volontiers provocant, l'acteur s'affiche dans J'aimerais pas crever un dimanche (Didier Le Pêcheur, 1998), un film sulfureux et très controversé, où un employé à la morgue, écorché par la vie, ressuscite une jeune toxicomane en la violant puis en instaurant une relation plus que malsaine entre eux.
La même année Jean-Marc Barr s'essaye à la réalisation, il signe The Lovers, selon les règles esthétiques du Dogme 95 initié par Lars Von Trier : caméra à l'épaule, lumière naturelle utilisée, pas de maquillage, etc. En 1999, il joue à nouveau pour Lars Von Trier dans la très "dogma" comédie musicale Dancer in the dark. Puis il reprend sa casquette de nouveau réalisateur pour tourner Two much flesh (1999) où il partage l'affiche avec Rosanna Arquette ; il y dresse le portrait d'une communauté puritaine du Middle West, en zoomant sur l'histoire d'un couple et leur absence de vie sexuelle.
Jean-Marc Barr est ensuite tête d'affiche du polar très rock La Sirène rouge (Olivier Mégaton, 2001), adapté du roman de Maurice G. Dantec. Puis l'acteur apparaît dans tous les films de Lars Von Trier, pour de tous petits rôles. En 2005 il tourne avec Pascal Arnold Chacun sa nuit, un étrange drame qui mêle enquête policière autour du meurtre d'un jeune homme de 20 ans, et fresque d'une jeunesse sans repères, prête à toutes les expériences.
Nouveau tandem avec Pascal Arnold en 2009 : American translation qui se veut une réflexion autour "d'Eros et Thanatos" ; le film se penche sur un jeune couple amoureux fous, où l'homme est un tueur, et la femme sa complice silencieuse. Entre temps Jean-Marc Barr était entre autres à l'affiche de Non ma fille tu n'iras pas danser (Christophe Honoré, 2008).
Autres activités
Jean-Marc Barr pratique la photographie, et a exposé en 2010.