Formation
Après des études universitaires de cinéma à Paris, Laurence Ferreira-Barbosa est assistante réalisatrice sur plusieurs courts-métrages et documentaires.
Carrière au cinéma
Laurence Ferreira-Barbosa réalise trois courts-métrages primés dans différents festivals et obtient quelques rôles d'actrice. Son premier long métrage, Les Gens normaux n'ont rien d'exceptionnel (1993), est salué par la critique et lance les carrières de Valéria Bruni-Tedeschi et Melvil Poupaud. L'inadaptation et la quête d'anticonformisme sont les traits principaux des personnages de la cinéaste qui s'attache à la dimension romanesque d'existences ordinaires. On retrouve les mêmes thèmes dans J'ai horreur de l'amour (1996), où un médecin est confronté à un patient hypocondriaque et un autre, séropositif, qui refuse de se battre. Ces aventures du quotidien se répètent avec le même charme dans La Vie moderne (1999), qui raconte trois histoires parallèles tout en juxtaposant les genres : polar, comédie dramatique et chronique adolescente. Emotions et sentiments, absence de psychologisme, narration fluide et non linéaire : telles sont certaines des caractéristiques du cinéma de Laurence Ferreira-Barbosa.
En 2003, elle adapte Ordo au cinéma d'après l'oeuvre de Westlake avec Roschdy Zem dans le rôle de l'officier et Marie-Josée Croze dans celui de la femme métamorphosée. Elle retrouve le monde de l'adolescence et de la crise d'identité avec Soit je meurs, soit je vais mieux en 2007.
Autres activités
Elle scénarise quelques films dont L'Ennui (1998) et Feux rouges (2003) de Cédric Kahn.
Prix
- Meilleur réalisateur pour une première oeuvre, 1994 au Césars du Cinéma Français pour le film : Les Gens normaux n'ont rien d'exceptionnel