Formation
José Pinheiro a travaillé pour la radio comme preneur de son, metteur en ondes, monteur sur différentes émissions, il fait également des reportages, avant de devenir monteur pour le cinéma : Ian Palach (Raymond Depardon, 1969), Pink Floyd à Pompei (Adrian Maben, 1972), Yemen : Arabie heureuse (Raymond Depardon, 1973), Ce cher Victor (Robin Davis 1975), Les Révolutionnaires du Tchad (Raymond Depardon , 1976), , Le Cœur froid (Henry Helman, 1976), La Guerre des polices (Robin Davies, 1979).
Carrière au cinéma
En tant que réalisateur, José Pinheiro décrit la France contemporaine : il s'intéresse tout d'abord au nomadisme dans Family Rock (1981), son premier film, qui ne reste que deux semaines à l'affiche. Il choisit ensuite le prisme de la psychiatrie, sous les traits d'une jeune femme mal aimée par sa mère (Les Mots pour le dire, 1983). Par deux fois, il fait tourner Alain Delon avec lequel il réalise Parole de flic en 1985 et Ne réveillez pas un flic qui dort en 1988. Plus audacieux, Mon bel amour, ma déchirure (1987) met en scène le glissement du plaisir sexuel vers le cauchemar. Le dernier film de José Pinheiro, La Femme fardée (1990), n'a pas le succès escompté, malgré des acteurs prestigieux comme Jeanne Moreau, Jacqueline Maillan et André Dussolier.
Autres activités
José Pinheiro tourne également pour la télévision, notamment pour des séries comme Navarro, Maigret, Fabio Montale Le Tuteur, L'Instit et Madame le proviseur.
Courts métrages
1969