Formation
Bernard Queysanne est d'abord assistant de nombreux cinéastes, notamment Robert Enrico, J.-G. Albicocco, Alain Perisson ou Philippe Labro (L'Héritier en 1972).
Carrière au cinéma
Metteur en scène discret des années 1970, Bernard Queysanne reçoit en 1974 le prix Jean Vigo pour son film Un Homme qui dort. Dans chacun de ses films, il privilégie la profondeur des sentiments et l'emprise qu'ils peuvent avoir sur un individu. De son oeuvre, on retient essentiellement Un homme qui dort (1974), coréalisé avec l'écrivain Georges Perec, auteur du roman éponyme. Ce film raconte l'histoire d'un étudiant qui refuse de passer un examen. Ce renoncement l'amène à une réflexion sur la vie et à la découverte d'un vide personnel insoutenable. Incarné par Jacques Spiesser, ce personnage passe par des phases de sérénité, d'observation, de solitude et d'isolement, retranscrit à l'écran par des images à la fois réalistes et symboliques. Guidé par la voix rassurante de Ludmila Mickaël, le spectateur devient le témoin d'un instant de rupture entre le personnage et la vie qui lui était initialement destinée. Le réalisateur a aussi tourné Le Diable au coeur, l'histoire d'un amour entre adolescents, et une comédie légère L'Amant de poche, dans laquelle un lycéen vit une brève passion avec une richissime call-girl.
Autres activités
Bernard Queysanne réalise des séries pour la télévision comme Les Quatre Cents Coups de Virginie (1979), des téléfilms comme L'OEil de l'autre (1976), et des documentaires.
Longs métrages
1973