Formation
Francis Huster étudie l'art dramatique au conservatoire du dix-septième arrondissement de Paris, au cours Florent puis au Conservatoire national où il reçoit l'enseignement de René Simon puis d'Antoine Vitez. Ayant remporté plusieurs premiers prix, il est aussitôt engagé à la Comédie-Française où il interprète les grands rôles classiques. Il débute au cinéma en 1970 dans un film de Georges Franju, La faute de l'abbé Mouret, d'après l'oeuvre d'Emile Zola.
Carrière au cinéma
Francis Huster cherche à se débarrasser de son image de romantique héritée de ses rôles au théâtre. Il est d'abord l'acteur de Nina Companeez (Faustine et le Bel Eté, 1971 ; L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise, 1973 ; Comme sur des roulettes, 1976) puis de Claude Lelouch (Un autre homme, une autre chance et Si c'était à refaire, 1976 ; Les uns et les autres, 1980). Elie Chouraqui révèle sa fantaisie dans Qu'est-ce qui fait courir David ? (1981). A la même époque, Francis Huster quitte la Comédie-Française pour se consacrer exclusivement à sa carrière cinématographique. Vedette de La femme publique (1983) d'Andrzej Zulawski, il joue un metteur en scène excentrique. Ce cinéma de l'excès convient à son goût de la composition. Il renouvelle l'expérience avec l'idiot dostoïevskien de L'amour braque (1984) de Zulawski. Il plonge aussi dans l'atmosphère torride d'Equateur (1983) de Serge Gainsbourg. Orphée moderne de Jacques Demy pour Parking (1985), il partage l'affiche avec Carole Laure pour Drôle de samedi (1982) de Bay Okan, dans un style plus léger. En 1997, Le dîner de cons de Francis Veber remporte un grand succès commercial.
Autres activités
Au théâtre, Francis Huster interprète Ruy Blas, Don Juan et Lorenzaccio.
De 1968 à 1992, il enseigne l'art dramatique au cours Florent et forme notamment Maruschka Detmers, Sabine Haudepin et Pierre-Loup Rajot.
A la télévision, il joue Les dames de la côte (1979) et Le chef de famille (1981) de Nina Companeez, Terre indigo (1995) de Jean Sagols.
En 1986, il réalise son premier film, On a volé Charlie Spencer.