Formation
Claude Faraldo s'inscrit aux cours du soir chez René Simon et fait un peu de théâtre. En 1965, il réalise un premier long métrage, La Jeune Morte, resté inédit.
Carrière au cinéma
Claude Faraldo est un réalisateur engagé qui revendique son origine prolétarienne et considère que le cinéma doit contester le système et l'ordre existant. En 1970, il réalise sa première comédie, Bôf, anatomie d'un livreur, en s'appuyant sur son expérience personnelle (il a été livreur de vin chez Nicolas) ; puis, en 1972, une farce sur la révolte d'un ouvrier qui décide de revenir à la vie primitive : Themroc (1972). Après un reportage sur un groupe de musique québécois (Tabarnac, 1974), il s'interroge sur la place de chacun dans un monde qu'il voit cruel et absurde (Deux Lions au soleil, 1980). En 1986, il accepte pour la première fois une commande, Flagrant Désir, enquête policière dans les châteaux du Médoc. Se tournant alors vers le petit écran, il ne revient au cinéma qu'en 1999, avec un film sur le quotidien des sans domicile fixe (SDF), Merci pour le geste, et une histoire d'amour, La Veuve de Saint-Pierre , avec Juliette Binoche. Tourné en vidéo avec peu de moyens, son dernier film Merci pour le geste (1999), raconte l'histoire d'un homme qui n'a pas pu supporter certains échecs de la vie et qui est devenu SDF.
Autres activités
Claude Faraldo est aussi l'auteur d'une pièce de théâtre intitulée Doux Métroglodytes, dont il s'est inspiré pour réaliser Themroc (1972).
Pour le petit écran, il signe cinq fictions dramatiques, de La Chaîne (1987) à Tête de pioche (1990). Il a joué dans plusieurs séries telles que : Maigret, David Nolande, Mafiosa, le clan.