Formation
Jean-Pierre Dutilleux abandonne ses études de droit pour partir à la découverte des cinq continents. En 1972, il est engagé comme assistant sur le tournage d'Etat de siège, réalisé par Costa-Gavras au Chili : sa vocation pour le cinéma est née.
Carrière au cinéma
A vingt-trois ans, Jean-Pierre Dutilleux se rend en Amazonie, caméra au poing. Il réalise son premier documentaire, Indians (1973), sur la tribu des Txucarramae. Ce premier film est diffusé par la BBC, en Europe et au Brésil. En 1975, le cinéaste reçoit l'aide du magazine Time Life et d'un musée d'anthropologie pour réaliser un film sur les Asmats de Nouvelle-Guinée. Wow (1975), mot asmat qui signifie " sculpteur ", peint la vie de cette tribu connue pour ses sculptures et ses traditions cannibales. De nouveau, le film est diffusé par la BBC dans le monde entier. L'année suivante, cette chaîne de télévision charge Jean-Pierre Dutilleux de fournir un documentaire sur les anthropologues Villas et Boas, candidats au prix Nobel, et c'est Xingu, the white man is coming, réalisé au Brésil. Lors du tournage de son premier film, Jean-Pierre Dutilleux avait été fasciné par le charisme du chef indien Raoni. Il décide de lui consacrer un long métrage : introduit et commenté par Marlon Brando, Raoni (1977) est nominé aux oscars en 1979. Dix années après, Jean-Pierre Dutilleux organise une tournée mondiale avec Raoni lui-même pour lever des fonds en faveur des Indiens d'Amazonie.
Autres activités
Photographe réputé, Jean-Pierre Dutilleux expose régulièrement les clichés de ses expéditions aux Etats-Unis et en Europe, clichés qui illustrent ses quatre ouvrages. Au milieu des années 1980, il fonde avec le chanteur Sting la Rainforest foundation dont l'objectif est de sensibiliser l'opinion publique aux conditions de vie des Indiens.