Formation
Après des études de lettres à Paris, Jacques Davila travaille de 1969 à 1972 à la télévision française comme assistant. A partir de 1972, il réalise des séquences et des courts-métrages pour le compte de nombreuses émissions.
Carrière au cinéma
En 1975, Jacques Davila entreprend son premier long métrage, Certaines nouvelles. Après des difficultés de production et de distribution, le film ne sort qu'en 1979, et remporte le prix Jean-Vigo. Chronique d'une famille de Français en Algérie lors de l'été 1962, Certaines nouvelles révèle un style original qui puise dans l'observation de la vie quotidienne. Ce film est aussi un des rares témoignages authentiques sur la guerre d'Algérie. Toujours en marge du système, le cinéaste réalise Remue-ménage, une histoire pour le film collectif Archipel des amours (1982), puis Qui trop embrasse (1986), films sur les péripéties de la vie conjugale. Sa mise en scène d'une rigoureuse simplicité trouve encore à s'exprimer dans La campagne de Cicéron (1989) qui évoque sur un mode plus grave les vacances dans le Languedoc de trois couples appartenant à la "société culturelle". Ce cinéaste intimiste collabore à quelques scénarios écrits par des amis. Sa participation est notamment remarquée sur Beau temps mais orageux en fin de journée (1986) de Gérard Frot-Coutaz.
Autres activités
Jacques Davila met en scène quelques pièces de théâtre, dont Turcaret, au Festival du Marais en 1973.
Prix
- , 1980 au Prix Jean Vigo pour le film : Certaines nouvelles