Formation
Patrick Braoudé fait ses débuts au théâtre en tant qu'auteur et acteur (Du ronron sur les blinis, 1982) avant de faire quelques apparitions au cinéma au cours des années 1980 (Vive la sociale de Gérard Mordillat, Sale destin de Sylvain Madignan, Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk).
Carrière au cinéma
Patrick Braoudé accède à la reconnaissance du public et de la critique grâce à ses premiers scénarios, toujours sensibles aux faits de société tel que le racisme ou le divorce. Il est coauteur des scripts de Black micmac (1985) de Thomas Gilou et de L'Oeil au beurre noir (1987) de Serge Meynard. Il se découvre rapidement une vocation pour des sujets ayant trait à la vie quotidienne et plus particulièrement aux relations de couple. Génial, mes parents divorcent ! (1990), son premier film en tant que réalisateur et son premier grand succès, traite sur un ton léger des traumatismes affectifs générés par le divorce. Braoudé alterne habilement deux regards, celui angoissé des parents et celui plus insouciant des enfants qui n'hésitent pas à transformer cette tragédie conjugale en un jeu parfois cruel. Il connaît sa deuxième grande réussite en 1994 avec Neuf mois (1993), film plein d'humour où l'on retrouve ce penchant naturel pour la comédie de moeurs : un futur père (incarné par le cinéaste lui-même) attaché aux petits plaisirs de sa vie est confronté aux " angoisses prénatales ". Ce film fait l'objet d'un remake américain sous l'égide de Chris Colombus, avec Hugh Grant, Julian Moore, Robin Williams et Jeff Goldblum. La suite de la carrière cinématographique de Patrick Braoudé, que ce soit en tant qu'acteur (XY, 1995, de J.-P. Lilienfeld) ou en tant que réalisateur (Amour et confusions, 1996), est jalonnée de films ayant connu moins de succès, malgré sa fidélité au genre comique et son attachement réitéré aux imbroglios sentimentaux. En 1996, il réalise et produit Je veux tout.
Autres activités
Patrick Braoudé fait des apparitions à la télévision, notamment dans Deux flics à Belleville (1988) de Sylvain Madignan et dans Grossesse nerveuse (1994) de Luigi Rabaglia.