Formation
Dès sa plus tendre enfance, Jean-Gabriel Albicocco s'intéresse à la photographie. Il s'enferme dans le laboratoire de son père (photographe d'art) et développe ses premiers clichés. A douze ans, il présente son premier film d'amateur devant le prince de Monaco. Installé à Paris, il se perfectionne auprès de son père et apprend le métier d'opérateur. A vingt ans, il réalise deux courts-métrages professionnels : Ciel bleu et les Essais. En 1957, il travaille comme assistant réalisateur, notamment sur le tournage de Celui qui doit mourir de Jules Dassin. Pendant son service militaire, il est affecté aux établissements cinématographiques des armées. Libéré de ses obligations militaires, il réalise une série de courts-métrages pour la télévision américaine, intitulée Bonsoir (1959), dont chaque film présente une starlette française.
Carrière au cinéma
Fort de son expérience de technicien, Jean-Gabriel Albicocco se lance dans la réalisation en 1961, avec la Fille aux yeux d'or, transposition dans le monde moderne de l'oeuvre d'Honoré de Balzac : le film est sélectionné au Festival de Venise. Après un court-métrage (Nemausus, 1961), il met en scène le Rat d'Amérique (id.), une histoire d'amour écrite par le romancier Jacques Lanzmann. Son troisième film est encore l'adaptation d'une oeuvre littéraire d'envergure, celle du Grand Meaulnes (1967) d'Alain Fournier. Avec le Coeur fou (1969), Albicocco signe son premier film réalisé à partir d'un scénario original qu'il écrit lui-même. Il ne tourne plus après 1971.